Potentiellement capable de générer plus d’énergie que l’uranium tout en faisant moins de déchets, le thorium est un minerai qui pourrait alimenter les réacteurs nucléaires du futur. De nombreux pays s’intéressent donc à la recherche sur le thorium. Depuis hier dimanche et jusqu’à jeudi 31 octobre, le CERN (Organisation internationale pour la recherche nucléaire), basé à Genève, accueille la conférence internationale sur le thorium. Des scientifiques de 32 pays y participent.
Métal blanc argenté, le thorium pourrait constituer une alternative à l’uranium pour la production d’énergie nucléaire.
Mettre au point des centrales nucléaires de nouvelle génération alimentée en thorium présenterait en effet plusieurs avantages : la question de l’épuisement des ressources pourrait être repoussée puisque les resserves mondiales de thorium sont quatre fois plus importantes que celles d’uranium (estimée à un siècle au rythme de consommation actuel), des centrales au thorium offriraient un niveau de sûreté supérieur à celui des centrales nucléaires actuelles, enfin les déchets radioactifs produits par une centrale au thorium seraient beaucoup moins nombreux.
De nombreux pays s’intéressent donc à la possibilité de concevoir un réacteur au thorium, parmi lesquels la Chine, l’Inde, les Etats-Unis, la Russie, le Japon et la Corée du Sud. L’Union européenne est également impliquée dans la recherche sur cette technologie qui permettrait de produire de l’énergie non émettrice de CO2 en très grande quantité.
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