La compagnie en charge de la gestion de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, l’opérateur Tepco, a reconnu lundi 7 octobre qu’une erreur humaine avait causé l’arrêt des pompes utilisées pour refroidir le réacteur numéro 1 du site atomique endommagé.
Selon Tepco, la panne de courant qui a immobilisé la pompe injectant l’eau nécessaire au refroidissement du réacteur numéro 1 (un des trois réacteurs dont le combustible a fondu en mars 2011) a été provoquée par un ouvrier œuvrant sur le site. Ce dernier aurait appuyé « par erreur » sur le « mauvais bouton », provoquant ainsi l’arrêt de la pompe d’injection à 9h57 lundi matin.
L’incident aurait pu avoir de plus graves conséquences si un système de secours n’avait pas pris le relais du système de refroidissement coupé.
Alors que 3.000 ouvriers travaillent quotidiennement au nettoyage et à la préparation du démantèlement de la centrale nucléaire de Fukushima, rien ne semble pouvoir enrayer la série d’incidents qui s’abat a intervalles réguliers sur ce site ravagé en mars 2011 par un tremblement de terre et un tsunami. L’autorité de régulation nucléaire japonaise a déploré « un niveau de gestion de la centrale extrêmement bas ».
Main d’œuvre peu qualifiée, dirigeants incompétents, technologie inadaptée, budget insuffisant… C’est avec ce genre de problèmes que doit composer Tepco pour démanteler le cœur de 3 réacteurs et régler le problème des 300 tonnes d’eau radioactive infiltrées sur le site.
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