L’électricien Français EDF vient de présenter ses résultats financiers au dernier semestre. Avec une augmentation du chiffre d’affaires de plus de 10%, ceux-ci sont excellents. L’hiver rigoureux et le printemps maussade (à l’image d’un mois de mai froid et pluvieux) ont en effet dopé les vente d’électricité dans l’hexagone.
Les températures froides ont soutenu la demande d’électricité, notamment portée par le chauffage électrique. Dans le même temps, la production a pu répondre facilement à cette demande, également grâce aux conditions météorologiques, particulièrement favorables pour l’hydroélectricité.
La production hydraulique est ainsi en hausse de 25,4% (+5,1 TWh par rapport au 1er semestre 2012) « grâce à des conditions hydrologiques au dessus des normales saisonnières associées à des perspectives favorables de remplissage des lacs ».
L’annonce des résultats semestriels a également été l’occasion pour le groupe d’informer de la vente des parts de CENG, sa filiale consacrée à l’énergie nucléaire aux Etats-Unis, à compter de 2016.
Exelon, le groupe numéro un du nucléaire outre-Atlantique s’est en effet engagé à racheter les part de l’électricien français.
Selon le directeur financier et responsable Amérique du Nord d’EDF, Thomas Piquemal, « cette participation n’est clairement pas stratégique pour EDF. Le groupe n’a pas vocation à détenir des participations minoritaires dans des sociétés d’énergie. En outre, la réglementation américaine ne permet pas à des opérateurs étrangers de gérer des centrales nucléaire : nous ne pouvions pas exercer pleinement notre métier d’exploitant ».
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