Créée suite à la catastrophe de Fukushima, la nouvelle autorité garante de la sureté nucléaire au Japon devrait, selon les médias nippons, confirmer aujourd’hui la présence d’une faille active sous le réacteur 2 de Tsuruga. En cas de confirmation, ce réacteur ne pourra pas être relancé et devra être démantelé par son exploitant, Japan Atomic Power.
Les experts de l’organisme de régulation ont enquêté plusieurs mois avant de se prononcer, mais dès le mois de décembre, l’autorité avait suggéré que la relance de réacteur serait difficile à envisager.
Alors que tous les réacteurs japonais sont à l’arrêt, à l’exception de deux d’entre eux, l’instance garante de la sûreté nucléaire va prochainement imposer de nouvelles normes aux exploitants des centrales. Elles entreront en vigueur en juillet.
Seuls les exploitants qui s’engageront à appliquer ces normes renforcées de sûreté pourront relancer leurs réacteurs.
Parmi ces nouvelles normes, l’une consiste à revoir la définition de faille active, pour minimiser les risques liés aux tremblements de terre. En vertu de cette nouvelle règle, les réacteurs ne pourront plus être exploités s’ils se trouvent sur une faille sismique ayant été active au cours des 400.000 dernières années (contre au cours des 130.000 dernières jusqu’à aujourd’hui).
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