Les résultats financiers d’EDF au premier trimestre sont en hausse de 12,1% (chiffres tenant compte de l’intégration du groupe italien Edison). Ces bons résultats s’expliquent notamment par la rigueur de l’hiver qui vient de s’achever. Le froid a soutenu la demande en électricité, alors que les fortes précipitations et chutes de neige ont bénéficié à la production hydroélectrique.
Au premier trimestre, l’électricien français annonce un chiffre d’affaires de 23,4 milliards d’euros, en hausse de 4,7% (et en hausse de 12,1% en prenant en compte l’intégration d’Edison). Selon EDF, cette hausse des volumes est « liée à l’effet climatique en France et dans une moindre mesure au Royaume-Uni et en Italie ».
Les vagues de froid hivernal ont engendré une plus forte consommation électrique qu’au premier trimestre 2012. La forte demande s’est notamment traduite par une hausse de la production des parcs thermique (+ 1,9 TWh par rapport à 2012) et hydroélectrique.
L’abondance des précipitations a en effet soutenu la production hydroélectrique en hausse de 3 TWh par rapport au 1er trimestre 2012 (+34,5%). Bien que beaucoup sollicitées, les réserves hydrauliques devraient se reconstituer, si l’on tient compte des stocks neigeux mesurés fin mars dans les massifs alpin et pyrénéen.
Selon Henri Proglio, qui a souligné les bonnes performances du Royaume-Uni et d’EDF Energies Nouvelles, « la croissance de notre chiffre d’affaires sur ce premier trimestre prouve encore la pertinence du modèle intégré et diversifié du Groupe ».
Le PDG d’EDF estime que « ce modèle permettra à EDF, première entreprise industrielle de France, d’investir en 2013 à nouveau près de 12 milliards d’euros dans ses métiers et de recruter plus de 6.000 personnes, dont 2.000 créations d’emplois ».
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