Cette fois, c’est acté. 600 000 TPE vont donc pouvoir bénéficier d’un tarif de vente plafonné de l’électricité. Le seuil retenu est de 280 € du mégawatt-heure, soit, 0,28 centimes d’euro le Kwh. Un tarif qui est plus élevé que celui auquel bien des TPE était abonné, ces dernières années. Mais un tarif bien inférieur à ce que les nouveaux contrats envoyés ces dernières semaines proposaient. Parfois 400 € le MWh, parfois, d’avantage encore.
Pour bénéficier du tarif « réglementé » pour les TPE, celles-ci doivent envoyer à leur fournisseur d’énergie une attestation (souvenirs souvenirs…) sur laquelle il faut cocher une case « je suis une TPE »., et une autre case « je veux benéficier du tarif spécial ». Un vrai poème.
À réception de ce document de la plus haute importance symbolique, le fournisseur doit alors rééditer le contrat, dont le prix au MWh ne pourra donc pas excéder 280 €.
Les fournisseurs d’énergie craignaient la publicité qui serait faite à une telle mesure, et on les comprend. Les mains se lèvent, de plus en plus nombreuses, sur le mode du « et nous, et nous ! ». Dimanche 8 novembre, le ministre délégue au Logement a ainsi confirmé qu’une mesure de plafonnement des prix de l’électricité allait aussi être instaurée, au bénéfice des copropriétés.
Ce plafonnement concernera aussi bien les prix de l’électricité, que ceux du gaz.
Mieux encore : les appels de charges émis par certains syndics de copropriété, à titre préventif, ces derniers mois, devront faire l’objet de régularisations, indique encore le ministre.
La question désormais, c’est de savoir qui va continuer à payer le prix fort, pour l’électricité, ou même, pour le gaz. La pression monte notamment pour que le gouvernement vienne en aide aussi aux restaurateurs, dont la taille, en terme de nombre d’employés ou de chiffre d’affaires, les écarte de l’accord de vendredi dernier. Ils restent déterminés à être aussi pris en charge, et protégés…