Le groupe de contact des entreprises représentent les intérêts des entreprises dans le débat gouvernemental sur la transition énergétique. La semaine dernière, son président François Michel (directeur du plan à Saint-Gobain) a dévoilé les 12 propositions du groupe. Les entreprises proposent notamment une prolongation du parc nucléaire historique, alors que le gouvernement envisage de réduire la part de l’atome dans le mix français de 75% à 50%.
Le groupe de contact des entreprises réunit 130 sociétés, parmi lesquelles des énergéticiens, des industriels énergivores, mais également des sociétés œuvrant dans l’efficacité énergétique comme Schneider Electric.
En plus de propositions plus consensuelles, comme l’accélération de la rénovation thermique du bâtiment, les entreprises du groupe de contact se sont prononcées pour une prolongation du parc nucléaire français.
Les entreprises considèrent que l’aspect économique ne doit pas être occulté du débat sur la transition énergétique et que la France ne peut pas se permettre de se passer d’une électricité aussi compétitive que l’électricité d’origine nucléaire.
Pour François Michel, « la France doit continuer à s’appuyer sur ses grands atouts, qui confèrent aujourd’hui un mix relativement compétitif, et notamment sur son parc nucléaire historique, qui constitue réellement le socle de compétitivité ».
Un soutien à l’énergie nucléaire qui doit conforter Henri Proglio, le PDG d’EDF, lui-même auditionné vendredi. Le patron d’EDF a expliqué que 55 des 100 à 120 milliards que le groupe investira au cours de la décennie à venir sont directement consacrés à la modernisation du parc nucléaire.
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