Le débat public sur la construction des quatre premiers parcs éoliens en mer en France s’ouvre mercredi 20 mars pendant quatre mois.
Retenus dans le cadre du premier appel d’offres pour l’implantation d’éoliennes en mer, les sites de Fécamp (Seine-Maritime), Courseulles-sur-Mer (Calvados), Saint-Brieuc et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) feront l’objet d’un débat public pendant quatre mois, comme le précise la Commission nationale du débat public (CNDP).
Au total, ces quatre parcs détiennent une puissance nominale de 2 000 mégawatts. Ils comportent chacun 75 à 100 éoliennes, installées à au moins 10 kilomètres des côtes. Ces parcs seront mis en service progressivement à partir de 2018. Leur coût est estimé à 7,8 milliards d’euros.
Pendant quatre mois, les citoyens pourront partager leurs points de vue auprès de la Commission nationale du débat public. En effet, dès qu’un projet dépasse les 300 millions d’euros, le promoteur doit interroger la CNDP, qui décide de l’opportunité ou non d’un débat.
Ainsi à partir du mercredi 20 mars, chaque ville proposera une dizaine de réunions portant sur différents thèmes comme la cohabitation des activités maritimes et du tourisme avec les éoliennes. Leur visibilité sera également une des principales questions abordées lors de ces débats.
Dès à présent, les internautes peuvent consulter des documents et poser des questions sur les sites internet mis en place par la CNDP.
Le gouvernement a lancé un second appel d’offres pour la création de deux autres parcs, l’un au large de Tréport, en Seine-Maritime, et l’autre près de l’île de Noirmoutier, en Vendée. Ils disposeront d’une capacité totale de 1 000 mégawatts.
Ces parcs devraient être mis en service entre 2021 et 2023. Les industriels peuvent déposer leurs dossiers jusqu’au 29 novembre.
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