Le coût de l’éolien inférieur à celui des énergies fossiles en Australie

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Une étude australienne du Bloomberg Energy Finance révèle que l’énergie éolienne serait moins chère que le charbon et le gaz ...

Une étude australienne du Bloomberg Energy Finance révèle que l’énergie éolienne serait moins chère que le charbon et le gaz dans ce pays.  

La conclusion de cette étude pourrait avoir un impact significatif dans un pays qui tire la majorité de son électricité des énergies fossiles tout en étant le deuxième exportateur mondial de charbon.

Le Bloomberg Energy Finance signale que les anciennes centrales à charbon et à gaz, construites dans les années 1970-1980, sont encore compétitives puisque leur coût de construction a été largement amorti en trente ans.

Des énergies renouvelables bon marché

En revanche, pour la construction d’une nouvelle usine, l’étude montre que l’éolien est maintenant plus rentable que les énergies fossiles. Le résultat est le même si on ne prend pas en compte la pénalité de 23 dollars australiens par tonne de CO2 émise que doivent payer les usines à charbon et à gaz.

En deux ans, le coût de production de l’éolien a baissé de 10% et celui du solaire de 29%. Ainsi, sans intégrer la pénalité d’émission de CO2, l’énergie éolienne est 14% moins chère que le charbon et 18% plus rentable que le gaz.

Aujourd’hui, la production d’électricité via l’énergie éolienne coûte 80 dollars australiens (61,7€) par mégawatheure (MWh) alors que ce coût est de 143 dollars (110€) par MWh pour une nouvelle centrale à charbon et de 116 dollars (89€) par MWh pour une centrale à gaz.

La conclusion de l’étude pourrait annoncer les prémices d’une nouvelle politique énergétique de l’Etat australien.

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2 réponses à “Le coût de l’éolien inférieur à celui des énergies fossiles en Australie”

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    Jason

    C’est dommage que l’étude ne prenne pas en compte les taux de disponibilité des différents modes de production.
    Le taux de disponibilité du parc photovoltaïque est de 15,3%.
    Le taux de disponibilité du parc hydraulique est de 87,2% (2010 en France)
    Le taux de disponibilité du parc nucléaire est de 78,5% (2010 en France)(Sources lenergeek.com)
    Le taux de disponibilité d’une centrale à charbon : estimé à 80%. (Pas trouvé de source fiable)

    Après résonnement, on s’aperçoit que la politique énergétique n’est pas près de changée, si la façon de consommer ne change pas.

  2. Avatar
    Flo

    Bonjour,

    Il est vrai que l’étude purement économique d’un marché technologiquement en constante évolution n’est que peu représentatif.
    Les politiques ne se risqueront pas à un changement de politique énergétique au simple vu de ces chiffres.

    La dernière phrase du sujet résume assez bien cela et l’on peut la traduire par :
    Un conditionnel pouvant laisser une possibilité de percevoir les « prémices » d’un probable changement de politique énergétique….

    L’écologie, la politique politicienne, l’évolution des mentalités et des consommations, des problématiques techniques et bien sûr l’économie sont des éléments à intégrer lorsque l’on souhaite évoquer le monde énergétique et son évolution.

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2 réflexions au sujet de “Le coût de l’éolien inférieur à celui des énergies fossiles en Australie”

  1. C’est dommage que l’étude ne prenne pas en compte les taux de disponibilité des différents modes de production.
    Le taux de disponibilité du parc photovoltaïque est de 15,3%.
    Le taux de disponibilité du parc hydraulique est de 87,2% (2010 en France)
    Le taux de disponibilité du parc nucléaire est de 78,5% (2010 en France)(Sources lenergeek.com)
    Le taux de disponibilité d’une centrale à charbon : estimé à 80%. (Pas trouvé de source fiable)

    Après résonnement, on s’aperçoit que la politique énergétique n’est pas près de changée, si la façon de consommer ne change pas.

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  2. Bonjour,

    Il est vrai que l’étude purement économique d’un marché technologiquement en constante évolution n’est que peu représentatif.
    Les politiques ne se risqueront pas à un changement de politique énergétique au simple vu de ces chiffres.

    La dernière phrase du sujet résume assez bien cela et l’on peut la traduire par :
    Un conditionnel pouvant laisser une possibilité de percevoir les « prémices » d’un probable changement de politique énergétique….

    L’écologie, la politique politicienne, l’évolution des mentalités et des consommations, des problématiques techniques et bien sûr l’économie sont des éléments à intégrer lorsque l’on souhaite évoquer le monde énergétique et son évolution.

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