L’été dernier, les réacteurs nucléaires belges de Doel 3 et Tihange 2 ont été arrêtés suite à la détection de microfissures sur les cuves de leurs réacteurs. Dans le cadre d’une coopération internationale, l’autorité fédérale de sûreté nucléaire belge (AFCN) a consulté l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) française, ainsi que l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), pour avoir leur avis sur le redémarrage éventuel de ces deux réacteurs.
Dans un courrier datant du 26 décembre, l’ASN affirme considérer « que les éléments disponibles à ce jour ne permettrait pas, si un tel dossier était présenté par un exploitant en France, d’envisager un redémarrage des réacteurs concernés sans que des compléments significatifs ne soient apportés ».
L’ASN a de plus suggéré la réalisation d’une épreuve hydraulique de résistance « accompagnée de mesures visant à détecter autant que possible l’amorçage éventuel de défauts ».
L’exploitant Electrabel qui mène des travaux depuis juillet 2012 pour permettre la relance des deux réacteurs concernés, a déclaré début février que les différents tests évoqués par l’ASN seront tous entrepris. Ils seront terminés d’ici la fin du mois de mars.
Le dossier technique remis par Electrabel à l’AFCN a été examinés par l’ASN et l’IRSN, mais également par la filiale technique de l’AFCN (Bel V), par un groupe d’experts belges, par un groupe d’experts étrangers et par l’organisme indépendant AIB-Vinçotte.
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