Si la technologie des éoliennes flottantes en est encore à ses balbutiements, plusieurs projets au large des côtes françaises pourraient voir le jour dans les prochaines années.

L’association entre le constructeur naval DCNS, Nass&Wind Industrie et Vergnet donnera naissance en 2014 à la première éolienne flottante française. Celle-ci sera installée au large du Croisic (Loire-Atlantique).

Composée d’une plate-forme semi-submersible et d’un dispositif d’ancrage permettant son installation, même à des profondeurs supérieures à 50 mètres, le projet Winflo pourrait contribuer au développement d’une « nouvelle filière industrielle en France » selon le directeur de Nass & Wind.

La fabrication des différents éléments aura lieu dès 2013 et leur assemblage ainsi que l’installation de la turbine flottante sont prévus en 2014. En cas de réussite de ce projet, la commercialisation du produit pourrait commencer en 2016. Le passage à l’échelle industrielle permettrait alors de créer 5000 postes dont un millier d’emplois directs d’ici 2020.

Parallèlement à cela, la société IDEOL a récemment reçu le soutien de deux fonds d’investissements dans le cadre de la réalisation d’un démonstrateur d’éolienne flottante de 2 mégawatts. Ce partenariat s’effectue dans le cadre du projet européen Floatgen, qui regroupe 10 partenaires et dispose d’un budget de 36 millions afin de mettre au point 2 démonstrateurs de turbines flottantes.