L’homme d’affaires marocain Richard Attias dervait organiser la prochaine réunion des pays de la francophonie, qui se tiendra à Dakar les 29 et 30 novembre 2014. Avec un organisateur très impliqué dans la question énergétique africaine, l’évènement devrait aborder ce sujet en profondeur.

Dans une interview donnée récemment au journal Les Échos, Richard Attias explique que sa première vocation était l’ingénierie, en particulier autour de la production énergétique solaire. “J’étais aussi passionné par les technologies d’énergie solaire et avais même suivi des cours dans cette spécialité“, explique-t-il.

En 2012, il publie une tribune intitulée “La nouvelle équation énergétique : un moteur de croissance”. Il y défend l’idée du développement des énergies renouvelables en Afrique comme moteur de croissance pour l’économie du continent.

Une thématique des énergies renouvelables en Afrique qui a été évoquée lors du dernier New York Forum Africa, organisé à Libreville, au Gabon, en juin 2013, par Richard Attias. D’ailleurs, en marge de ce forum, l’état gabonais a signé avec le groupe énergétique suisse Gunvor un accord autour de la construction d’un hub énergétique à Port-Gentil, sur la cote gabonaise.

Alors que son expertise dans événementiel, ainsi que sa connaissance du continent africain et de ses enjeux ont logiquement convaincu le président sénégalais Macky Sall, de faire appel à ses services pour l’organisation du prochain sommet de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), on ne doute pas que de nombreuses décisions y seront prises quant à l’avenir énergétique de l’Afrique, menacé par les problèmes de production, la difficulté d’accès et la pollution liée à la dépendance aux hydrocarbures.