Ferrari mêle luxe et énergie propre avec sa première électrique

Ferrari s’aligne sur les exigences écologiques contemporaines avec une percée symbolique : son tout premier modèle électrique. Plus qu’un simple virage technologique, cette avancée marque l’entrée de la marque dans une nouvelle ère où puissance rime avec sobriété carbone.

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Ferrari Voiture Electrique
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Le 9 octobre 2025, Ferrari a officiellement levé le voile sur son premier véhicule électrique, un évènement stratégique qui incarne l’évolution de l’industrie automobile vers une mobilité plus responsable. À travers cette nouvelle Ferrari, le constructeur italien entame une conversion partielle vers l’électrique, tout en maintenant les codes du luxe et de la performance.

Une Ferrari zéro émission, conçue pour affronter les défis climatiques

Face aux impératifs environnementaux et aux réglementations européennes de plus en plus strictes, Ferrari franchit une étape symbolique. Le constructeur a dévoilé un coupé quatre places 100 % électrique, conçu pour conjuguer performances extrêmes et réduction des émissions. L’autonomie annoncée dépasse les 500 kilomètres, selon BFM TV, une donnée indispensable pour rendre l’électrique crédible au sein d’un segment ultra-luxueux.

Ce modèle, baptisé provisoirement Elettrica, embarque une batterie lithium-ion de 122 kWh, capable d’être rechargée à une puissance de 350 kW en courant continu, d’après Automobile Propre. Le choix d’une tension élevée optimise la recharge rapide et limite les pertes énergétiques, soulignant l’ambition écologique du projet. Le passage à l’électrique n’est donc plus un tabou pour Ferrari, mais une nécessité intégrée avec méthode.

Une électrification mesurée dans un cadre stratégique maîtrisé

Contrairement à d’autres marques de prestige qui misent sur une transition rapide, Ferrari privilégie une électrification partielle, en accord avec sa philosophie de marque. Le directeur industriel Gianmaria Fulgenzi l’a rappelé dans BFM TV : « C’est un ajout (à la gamme), pas une transition ». L’objectif n’est pas d’effacer l’héritage thermique, mais de diversifier les propositions technologiques.

Ainsi, d’ici à 2030, Ferrari prévoit une gamme composée à 40 % de moteurs thermiques, 40 % de modèles hybrides et seulement 20 % d’électriques, selon Reuters. Cette proportion révèle la prudence de la marque : l’électrique, bien que crucial pour l’image environnementale, n’est pas encore au centre du modèle économique. Cette approche graduelle permet de tester l’accueil du marché sans renoncer aux valeurs traditionnelles.

Une réponse électrisante aux exigences du marché haut de gamme

L’Elettrica représente une synthèse inédite entre énergie propre et raffinement extrême. Son moteur développe plus de 1 000 chevaux, pour un 0 à 100 km/h en seulement 2,5 secondes, selon Challenges. Malgré un poids estimé à 2 300 kg, cette Ferrari zéro émission reste fidèle à l’exigence de performance qui a fait la réputation de la marque.

Le prix prévu avoisinerait les 500 000 euros, selon les estimations relayées par BFM TV. À ce tarif, l’électrique devient un symbole de statut et non un simple levier écologique. Mais l’enjeu est ailleurs : démontrer qu’un véhicule à motorisation propre peut s’inscrire dans la tradition du luxe automobile. Ferrari répond ainsi à une demande croissante pour des modèles alliant conscience environnementale et image d’exception.

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