Voiture électrique : la Chine accuse l’UE de ralentir la transition énergétique

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Pékin attaque l’Union européenne devant l’OMC. Annoncée par le ministère du Commerce chinois le 9 août 2024, cette plainte vise ...

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Pékin attaque l’Union européenne devant l’OMC. Annoncée par le ministère du Commerce chinois le 9 août 2024, cette plainte vise à faire annuler la hausse des taxes douanières votée par la Commission européenne sur les voitures électriques chinoises. En plus d’accuser l’UE de ne pas respecter les règles de l’OMC, la Chine lui reproche de freiner la transition énergétique.

 

Une plainte déposée à l’OMC

En juin 2024, l’Union européenne a voté l’augmentation des taxes douanières sur les voitures électriques en provenance de Chine, qui étaient jusqu’alors plafonnées à 10 %. Ces taxes visent notamment BYD, désormais taxé à hauteur de 17,4 %, Geely à 19,9 % et SAIC à 37,6 %. Ces hausses ont pour but de rééquilibrer la concurrence sur le marché européen, l’UE considérant que celle-ci a été faussée par les subventions massives de Pékin à ses constructeurs : plus de 215 milliards d’euros depuis 2009.

En réponse, la Chine a saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour contester ces mesures, qu’elle juge injustes, car elles ciblent délibérément ses constructeurs, ce qui constitue, selon le gouvernement de Pékin, une violation des règles du commerce international.

 

La Chine accuse l’UE de freiner la transition énergétique

Au-delà de l’accusation de protectionnisme, Pékin estime que les taxes douanières de l’UE sont contre-productives. Faisant écho au recul du marché des voitures électriques en Europe depuis le début de l’année 2024, le gouvernement chinois soutient que « ces taxes sont une insulte aux efforts mondiaux de transition énergétique ».

De son côté, l’UE affirme respecter les règles de l’OMC, arguant que ces hausses de taxes douanières, à la différence de celles des États-Unis, bien qu’elles soient contraignantes pour les constructeurs chinois, leur laissent une ouverture sur le marché du Vieux Continent. L’Union européenne s’est donné jusqu’au mois de novembre 2024 pour confirmer ou non ses surtaxes. Si validation il y a, ces dernières seront valables pour une durée de cinq ans, et il est fort à parier que la Chine mette en place des contre-mesures sur divers produits européens

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