Durant un entretien accordé ce 10 janvier 2022, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a confirmé que le gouvernement planchait sur une solution technique pour limiter à 4% la hausse des prix de l’électricité en France en 2022, comme l’a promis le premier ministre Jean Castex. Le dispositif précis devrait être précisé d’ici la fin de la semaine.
Les prix de l’énergie, en particulier du pétrole et du gaz fossile ont connu une spectaculaire hausse mondiale à l’automne 2021, entraînant avec eux les prix de marché de l’électricité dans l’Union Européenne, qui sont indexés sur ceux de la dernière sources injectée (donc sur ceux du gaz fossile).
Face à cette situation, la France a pris, avec l’Espagne, la tête des Etats plaidant pour une réforme du marché européen de l’électricité, afin qu’il reflète davantage les prix réels dans chaque pays. Mais ce changement de paradigme est loin de faire l’unanimité, et l’Union Européenne recommande pour l’heure aux Etats membres d’adopter des législations nationales pour limiter la hausse des prix.
La France a ainsi mis en place un « bouclier tarifaire », complété par une promesse du premier ministre Jean Castex d’une hausse des prix de l’électricité limitée à 4 % sur l’année 2022 pour les consommateurs.
Ce lundi 10 janvier 2022, au micro de LCI, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a évoqué les moyens mis en œuvre pour tenir cette promesse, et promis qu’une “solution technique” sera présentée “d’ici la fin de la semaine” pour que la facture des Français n’augmente pas.
Il a précisé que le gouvernement avait déjà mis en œuvre un premier mécanisme, en baissant la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité : cette mesure, qui coûte selon le ministre 8 milliards d’euros à l’État permet de couvrir une hausse jusqu’à 16 ou 17 %.
Mais, d’ici un mois, la hausse de prix pourrait être bien plus importantes : « si nous ne faisons rien, la facture d’électricité des Français augmentera de 38 à 40% au début du mois février, parce que les prix de l’énergie explosent partout », détaille Bruno Le Maire.
Le Ministre de l’Economie n’a, en revanche, pas évoqué les pistes sur lesquelles travaille actuellement le gouvernement, reconnaissant simplement qu’il « faut une autre solution pour garantir aux Français qu’à la fin du mois de janvier, leur facture d’électricité n’augmentera pas ».
Il a par ailleurs réaffirmé que la promesse gouvernementale s’entendait bien pour toute l’année 2022, et que la solution technique garantira une hausse limitée à 4 % jusque fin décembre 2022 : “Il ne s’agit pas de tenir jusqu’à la présidentielle avant une hausse brutale”, promet Bruno Le Maire.
COMMENTAIRES
Nous sommes devenu dans une Europe idiote. Pourquoi l’Europe nous impose une grosse augmentation du prix de l’électricité ? Alors que le prix de revient du kWh de EDF n’a pas changé brutalement. Depuis sa création en 1947, EDF a livré du courant partout en France plutôt bon marché sans jama
Nous sommes devenu une Europe idiote. Pourquoi l’Europe nous impose-t-elle une grosse augmentation du prix de l’électricité ? Alors que le prix de revient du kWh de EDF n’a pas changé brutalement. Depuis sa création en 1947, EDF nous a livré du courant partout en France plutôt bon marché sans jamais faillir . Qui a eu cette idée lumineuse d’indexer ce prix au pétrole
et au gaz. Il faut le dire aux européens y compris les Français ? Peut-être des boursicoteurs avides de gros dividendes prélevés sur les citoyens par des gouvernement épris de libéralisme.
On va mal finir si ça continue !!!
Si Le Maire augmente le “plafond d’ARENH” c’est à dire force EDF, compagnie publique, à livrer à perte (42 €/MWH quand le marché est entre 200 et 300 €) encore davantage d’électricité nucléaire à des “concurrents” comme Leclerc, Casino ou Total qui ne produisent aucune électricité et ne font que se faire des c… en or en la revendant sur le marché, il faudra en tirer des conclusions.
Outre le fait que spolier EDF c’est priver les français d’une des rares planches de salut vers un avenir où l’énergie reste à prix modéré, engraisser des groupes privés qui se gavent déjà par ailleurs, c’est obérer l’avenir de la nation et de sa capacité à protéger les citoyens.