Smart Grids : RTE lance l'expérimentation Ringo, pour un stockage automatisé de l'électricité renouvelable - L'EnerGeek

Smart Grids : RTE lance l’expérimentation Ringo, pour un stockage automatisé de l’électricité renouvelable

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Ces 2 et 3 juillet 2021, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité en France, RTE, a inauguré le projet Ringo, trois vastes sites de stockage d’électricité sur batteries, chacun d’une puissance de 12 MW, pour répondre aux pics de production d’énergie renouvelable sans devoir construire de nouvelles lignes haute tension. La spécificité de Ringo : les ordres de stockage et d’injection de l’électricité sont entièrement automatisés, via une plateforme smart grids pilotée par un robot intelligent.

RTE inaugure les trois sites de Ringo, son système de stockage stationnaire d’électricité

Un an après sa présentation officielle, le projet Ringo est rentré, ces 2 et 3 juillet 2021, dans une phase d’expérimentation qui durera trois ans, suite à l’inauguration par RTE de trois sites dédiés au stockage stationnaires d’électricité, à Fontenelle (Côte d’Or), Bellac (Haute-Vienne) et Ventavon (Hautes-Alpes).

Chaque site disposera d’une puissance de 12 MW, pour un total de 16 800 batteries installées sur les trois sites. Chacune de ces batteries dispose d’une capacité cinq fois supérieure à celle d’une batterie de voiture. Ce vaste dispositif entend répondre à l’intermittence de l’éolien et du photovoltaïque, et notamment aux pics de production.

Actuellement, quand certains territoires produisent, à un instant T, plus d’électricité éolienne et photovoltaïque que le réseau ne peut en absorber, la seule solution est d’envoyer des ordres d’arrêt de certains équipements (le plus souvent des éoliennes), pour éviter un déséquilibre entre la production et la consommation, qui provoqueraient des problèmes de stabilité de la tension.

Certes, cette électricité pourrait être acheminée dans d’autres territoires, où la demande est plus forte (ou la production plus faible), mais il faudrait pour cela augmenter la capacité des lignes à haute-tension, pour des coûts très élevés, et peu rentables, car cette surproduction ne se produit qu’entre “200 et 300 heures par an”, selon Christian Poumarède, attaché de direction chez RTE.

Un robot pilote automatiquement le stockage et le déstockage des batteries, pour assurer la stabilité du réseau

Dès lors, la solution idoine est de stocker cette électricité, “le temps qu’une capacité se libère dans la ligne”, détaille Mathieu Pafundi, chef de projet chez RTE. Il ne s’agit pas ici d’un stockage de longue durée saisonnier (comme dans le cas de fermes de batteries dans des déserts équipés de panneaux photovoltaïques, où l’électricité produite en été est stockée pour être utilisée en hiver), mais d’un stockage sur quelques heures.

Ces unités de stockage donne donc une soupape de sécurité à la production électrique, et évitent un engorgement. Ringo est présenté par RTE comme une « première mondiale », non à cause de la taille du dispositif (des unités de stockage bien plus importantes sont déjà en service ailleurs dans le monde), mais par son système de pilotage.

Ringo dispose en effet d’une plateforme smart grid, où une intelligence artificielle et un robot décident, en fonction de signaux envoyés par les producteurs d’électricité (déterminant la production électrique en temps réel) et le réseau de distribution (déterminant la consommation électrique en temps réel), quand les batteries doivent être chargées et quand elles doivent être déchargées.

Baptisé NAZA (Nouveaux automates de zones adaptatifs), ces robots pilotent donc automatiquement le stockage et le déstockage, en moins d’une seconde, en fonction des besoins du réseau, pour maintenir l’équilibre entre production et consommation.

L’expérimentation durera trois ans, et s’intègre dans les recherches de RTE pour améliorer le pilotage des énergies renouvelables, et ainsi pouvoir augmenter leur part dans le mix électrique sans risque pour la sécurité d’approvisionnement et la stabilité de tension du réseau.

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • “Chaque site disposera d’une puissance de 12 MW, pour un total de 16 800 batteries installées sur les trois sites. Chacune de ces batteries dispose d’une capacité cinq fois supérieure à celle d’une batterie de voiture. Ce vaste dispositif entend répondre à l’intermittence de l’éolien et du photovoltaïque, et notamment aux pics de production.”

    Bon, vu qu’un simple multiplication semble trop difficile pour Energeek, je vais m’y coller.

    Prenons l’hypothèse d’une batterie de voiture de 60Ah, cela donne une capacité de:
    60x12x5 = 3600 wh ou 3,6 kwh par batterie.
    Multiplié par 16800 batteries, cela donne donc 16800 x 3,6 = 60480 kwh ou 60,4 Mwh.

    bon maintenant, combien faudrait-il de dispositif comme celui-ci pour stocker 1 Twh ou 1000000 Mwh, c’est à dire 12 heures de consommations en France en hiver ?
    1 000 000/60.4 = 16556 !!!!

    Je n’ai qu’une seule conclusion: loooooooooooooooooooooooooooool

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  • @ Sam Sam

    Faîtes attention car vous faîtes tellement rigoler les enfants en maternelle avec votre “éducation du monde par le savant multi-technologies et multi-prix Nobel internationalement reconnu par lui-même que vous êtes” qu’ils en ont mal au ventre à force de se tordre de rire !

    Charlie, 2ans et demi, pourrait vous expliquer pourquoi votre calcul – qui plus est dans le cas présent inexact – est ballot !

    Si vous preniez la peine de consulter les sites de RTE et Nidec ASI avant d’écrire sans réfléchir, vous liriez qu’il s’agit de répondre non pas au stockage de masse, qui je vous le rappelle compte plus de 300 technologies répertoriées dont plus d’une centaine déjà ou proches d’être compétitives, certaines coûtant d’ailleurs déjà moins cher que les batteries (air liquide, stockage sous forme de chaleur, les 2 en cours de déploiement dans plusieurs pays etc) :

    (les guillemets soulignent les points importants à votre attention)

    – au stockage des “surplus ponctuels” de production des énergies renouvelables (éolienne et solaire) et leur déstockage à un autre moment

    – de stocker la production excédentaire pour « combler les lacunes » et éviter les variations de charge

    – une solution parmi beaucoup d’autres de “stabilisation et de fiabilité du réseau au plan local”

    – permettant à un service public d’équilibrer la production d’énergie renouvelable afin que les ressources énergétiques stockées “locales” puissent être exploitées en fonction de la demande électrique “régionale”.

    Grâce à la régulation de la fréquence et au contrôle de la tension, ces systèmes peuvent aider à atténuer la menace d’interruptions de service d’électricité dans les zones de charge “critiques” tout en améliorant la qualité de l’énergie et la stabilité du réseau.

    Ils peuvent permettre en outre de recycler des batteries qui ne sont plus utilisables pour les véhicules et autres.

    Avec cette expérimentation, RTE et Nidec ASI, participent au développement d’une filière française du stockage de l’électricité, qui constitue un enjeu industriel

    Il n’en demeure pas mois que pour assurer la sécurité électrique, le réseau de transport d’électricité devra, à l’horizon 2030, être plus flexible et intégrer, notamment, des solutions de stockage d’électricité “à grande échelle”.

    Exemple avec lien joint : le service public allemand avait besoin d’une capacité totale de 90 MW dans un projet antérieur similaire BESS en 2018

    La solution de Nidec consistait en six systèmes « plug-and-play » de 15 MW, chacun étant équipé de convertisseurs de puissance, d’un transformateur, de batteries et d’un système de contrôle.

    Chaque BESS a été monté à l’intérieur d’un conteneur pour “un transport et une installation rapides et faciles”. L’utilisation de la technologie de stockage par batterie de Nidec permet non seulement au réseau électrique de mieux s’adapter aux sources d’énergie renouvelables, mais elle réduit également les émissions d’oxyde d’azote, de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre dans le cas de l’Allemagne et même de la France lors de pics de demande, toutes proportions gardées s’agissant de petites unités de tests.

    Spécificités dans le cas de l’unité allemande qui peut se rapporter au cas français

    Systèmes de stockage unitaires d’énergie par batterie de 6 à 15 MW/23 MWh

    •Tension nette : 10 KV

    •Puissance de crête totale : 90 MW

    •Capacité totale : 138 MWh

    Ne confondez pas avec stockage massif et apprenez à lire moins vite mais mieux et ne pas interpréter chaque article sans comprendre les sous-entendus.

    Idem quand on vous montre la lune, c’est la lune qu’il faut regarder, pas le doigt qui vous la montre comme vous l’avez encore fait suite à une remarque de Serge Rochain sur l’éolien aux Etats-Unis !

    Laissez tomber le prozac et autres, reposez-vous bien, prenez un peu de vacances et le temps d’approfondir les sujets, çà vous fera du bien !

    https://www.nidec-industrial.com/wp-content/uploads/2018/04/DEP2018.04.10.00EN.STEAG_BESS_Case-study.pdf

    .

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  • Vous êtes vraiment pathétiques….
    Vous dites que mon calcul est faux et vous n’expliquez pas pourquoi puis vous dirigez vers un lien (M. le roi du copier-coller google) un dispostif allemand qui n’a rien à voir.

    Mon calcul est rigoureusement exact car il reprend les données de l’article et il applique une formule tellement simple que même un crétin comme vous devrait la comprendre.
    La seule hypothèse prise étant la capacité batterie de voiture qui peut varier de 40Ah à 80Ah.
    En ce qui me concerne, j’ai pris une valeur médiane 60Ah.

    De plus, le lien que vous donnez fait apparaître des valeurs (23Mwh – 138Mwh) qui sont du même ordre de grandeur que celles issues de mon calcul(60,4 Mwh) , à savoir quelques dizaines de Mwh de capacité.

    Vous écrivez que c’est faux tout en postant des liens qui montrent le contraire ce qui prouvent que ça ne tourne pas rond dans votre tête et que les neurones ont du mal à connecter.

    Au fait, je me demande comment vous comprenez si bien les enfants de maternelle.
    Est-ce que vous avez le même age mental qu’eux ? ou alors avez des tendances perverses bizarres en plus de vos autres pathologies mentales ?

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  • @ Sam Sam

    Je vous ai dirigé vers le lien de Nidec à l’origine des unités en France et Allemagne notamment car vous disposez ainsi des données complètes et exactes du procédé modulaire qui diffèrent quelque peu des vôtres comme vous pouvez le vérifier, et la preuve de son principe et approche que vous avez jugé sans comprendre.

    D’où vos extrapolations et conclusions comme chaque fois hâtives et erronées

    Approfondissez les sujets avant de chaque fois croire que les scientifiques, ingénieurs etc sont tous des abrutis et vous le génie du monde

    On a tous compris que vous souffriez de mythomanie chronique et que vous aviez besoin de reconnaissance, mais faîtes quand même l’effort de contrôler vos éructations trop fréquentes, qui n’apportent rien et font perdre du temps à tout le monde y compris à vous même.

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  • Bonjour,
    A ma connaissance, des systèmes similaires ont déjà été installés par NW en Charente, ainsi qu’en Bretagne, où la région avant lancé un appel à projet en ce sens il y a deux ans.

    Répondre
  • Vous êtes vraiment un décérébré complet !!!
    L’article indique que les 16800 batteries sont réparties sur 3 sites.
    3 x 23Mwh = 69 Mwh.
    Vous trouvez vraiment que 69 Mwh c’est très éloigné de 60,4 Mwh sachant que la capacité batterie que j’ai prise était une hypothèse ?

    Je n’ai jamais dis que j’étais un génie mais vous en revanche vous êtes pas gaté en neurones….

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  • @samsam
    Il faut tout de même être stupide pour vouloir faire transiter par des batteries une journée entière de consommation par des batteries au lieu d’utiliser directement cette électricité quand elle est produite.
    Je voyais certainement le problème plus naïvement, c’est-à-dire n’avoir à stocker,
    1) que ce qui est produit en trop par rapport à mon besoin a chaque instant et ce qui est effectivement produit.
    2) parmi ce qui est produit en trop au 1) que ce dont j’aurai besoin quand le système de production ne sera plus opérationnel quand j’en aurai besoin ET qui ne peut pas être remplacé par un dispositif tout aussi renouvelable que celui qui fait défaut mais qui lui est toujours disponible !
    Conclusion, ce n’est certainement pas grand chose, voir…… RIEN

    D’ailleurs j’ai remarqué que quand je dors la nuit, comme le Soleil, il n’y a que mon frigo et mon congélateur qui consomment de l’électricité….. Ah non pardon, j’ai oublié, il y a les réacteurs nucléaires d’EDF qui ne sachant pas quoi faire de l’électricité qu’ils produisent la nuit, le stockent sous forme thermiques dans des millions de m3 d’eau sanitaire, notamment chez moi. En fait, c’est le nucléaire qui a besoin de stocker, pas tellement les renouvelables qui aurait eux chauffé mon eau sanitaire en journée…… au Soleil. D’ailleurs, je ne prends jamais de bain à 3 heures du matin.

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  • @ Rochain,
    Vous devez êtes l’un des rares à être assez con pour vous chauffer à l’électricité.
    Les seuls a le faire en France sont ceux qui bossent pour EDF et qui ne paient que 10% de leur facture ou alors ce sont les locataires de logement en région Parisienne qui n’ont pas le choix car leurs proprio a été trop radin pour investir dans une installation gaz.
    J’ai vécu dans 5 logements différents, et à chaque fois ils étaient chauffé au fioul ou au gaz collectif.
    Donc la blague qui consiste à faire croire que EDF a désespérément besoin des ballons d’ECS est à mourir de rire.

    J’imagine qu’en hiver le solaire sera très efficace pour chauffer votre eau, non ?
    Tiens, pourquoi les ENRi ne stockent-ils pas non plus dans les ballons d’eau chaude ?
    Les éoliennes ça doit bien tourner la nuit ?
    Et puis, ça éviterait de construire tous ces stations de stockage composées de batteries au lithium, nickel , cobalt, manganèse etc…..
    Tous ces métaux pas du tout polluant à extraire, des métaux verts issu de la chlorophylle !!

    Maintenant, imaginons un cas de figure qui n’a absolument aucune chance de se produire en France:
    Nous sommes en hiver, Il fait – 10°C et la consommation électrique française atteint alors 90 GW.
    Sur ces 90 GW, 25GW seraient fournis par l’hydro, la biomasse et le peu de solaire qu’il y a en hiver.
    Ce qui laisse 65GW qui devront être fourni par le seul éolien…… si il y a du vent !!!!
    Sinon ==> Blackout.

    Mais bon, cela n’a aucune chance de se produire !!!
    D’ailleurs, vous ne trouverez JAMAIS aucun post ma part montrant que le FC de l’éolien en France a été inférieur à 5% en hiver PENDANT PLUS DE 12 HEURES D’AFFILEES.
    JAMAIS !!!!

    Répondre
  • @ Energie +,

    La vérité ne se dévoile pas d’elle même aux crétins.
    Il faut faire l’effort de la chercher.

    Tant que vous garderez votre manie de faire de copier-coller de “google search” et que vous goberez les conneries de Pujadas et BFMtv, vous n’arriverez pas a vous libérez de votre médiocrité.

    Il faut être capable de faire ses propres calculs, de construire ses propres raisonnements et ne pas prendre pour argent comptant tout ce que vous trouverez sur internet.

    Ce n’est que de cette façon que vous pourrez vous détacher de la masse des cons à laquelle vous êtes solidement (mais très très solidement) arrimé.

    Le but de mon calcul n’a jamais été d’avoir la valeur exact, mais juste un ordre de grandeur.
    Mais même ça vous ne l’avez pas compris !!!

    Répondre
  • @Sam Sam,
    Bonjour,
    Votre calcul est juste, je suis d’accord sur le fait qu’il faille faire les calculs soit même pour se rendre compte de la pertinence des infos qui sont données par les journalistes.
    Par contre ce projet ne vise pas le stockage de masse mais vise à remplacer l’installation d’une ligne de transport qui ne servirait que ponctuellement par une batterie tampon pour lisser la production, car j’imagine que le cout du renforcement doit être plus cher que celui de la batterie.
    RTE développe un proto pour vérifier que son algorithme de pilotage fonctionne bien en situation réelle.

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