Aux Etats-Unis, Donald Trump veut booster l’industrie du charbon

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Le président américain Donald Trump qui s’était engagé dès son investiture à éliminer les politiques « non nécessaires » tel ...

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Aux Etats-Unis, Donald Trump veut booster l’industrie du charbon | L'EnerGeek

Le président américain Donald Trump qui s’était engagé dès son investiture à éliminer les politiques « non nécessaires » tel que le plan d’action pour le climat mis en place par Barack Obama, a annoncé mardi 21 août 2018 un nouveau projet de réglementation destiné à soutenir des centaines de centrales au charbon. Ce plan d’action basé sur la décentralisation des règles anti-pollution permettra à chaque Etat de fixer lui-même les réglementations imposées à la filière sans aucune limite d’émissions de gaz à effet de serre à l’échelle nationale.

Fervent défenseur de l’industrie du charbon et climato-septique assumé, le Président Donald Trump souhaite créer de nouveaux emplois dans le secteur en supprimant toutes les entraves environnementales imposées à la filière par le « Clean Power Plan » de Barack Obama. Cette réglementation est accusée par les Républicains d’avoir provoqué la disparition de millions d’emplois, et pourrait être annulée grâce au Congressional Review Act qui autorise le Congrès à invalider une règle votée après le 30 mai dernier via une simple majorité.

Donald Trump veut décentraliser la réglementation anti-pollution

Donald Trump propose pour cela un nouveau plan d’action qui permettrait de décentraliser la régulation anti-pollution au niveau des Etats fédérés, et laisserait ainsi la « flexibilité » à des Etats comme le Kentucky ou la Californie de fixer leurs propres normes aux centrales. « Nous rendons leur travail à nos supers mineurs de charbon. Des gens supers (…) On adore le beau charbon propre de Virginie occidental », a-t-il déclaré mardi 21 août 2018 lors d’un meeting de campagne dans cet Etat.

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Dans les faits et malgré les accusations des Républicains, le « Clean Power Plan » de Barack Obama est loin d’être le premier responsable du déclin de la filière. Dans un article daté de 2013, le Washington Post rappelle que le secteur souffre avant tout de la concurrence avec le gaz naturel, bien moins cher, et que les plans de licenciements de masse ont commencé bien avant l’arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche, du fait de l’amélioration des techniques d’extractions qui nécessitent moins de main-d’œuvre. Alors que le charbon servait à générer la moitié de l’électricité américaine il y a une décennie, il n’en produit plus aujourd’hui que 30% et la montée en puissance du gaz et des énergies renouvelables devrait renforcer cette tendance.

Crédits photo : Raeky

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3 réponses à “Aux Etats-Unis, Donald Trump veut booster l’industrie du charbon”

  1. Energie+

    Trump, soutenu par les secteurs fossiles polluants comme la plupart des partis nationalistes européens climato-sceptiques et pro-Brexit type Nigel Farage lié aux frères Koch (charbon, pétrole aux Etats-Unis) et autres oligarques des fossiles en Russie et anti-Union européenne du fait notamment de ses mesures anti-pollution et en faveur du climat

    https://www.eurekalert.org/pub_releases/2018-08/cuot-ccd082118.php

    a aussi assoupli la loi concernant les véhicules.

    Pourtant aux Etats-Unis comme en Allemagne et plus, une façon très importante d’atteindre les réductions d’émissions nécessaires pour lutter contre le réchauffement climatique est de faire reculer l’automobile à essence et la culture qui l’entoure.

    Le secteur de la production d’électricité est celui qui a émis le plus de gaz à effet de serre. Mais il a aussi libéré tellement de sulfates et d’aérosols refroidissant que l’impact net a été inférieur à celui de l’industrie automobile.

    Depuis lors, les pays développés ont réduit les aérosols réfrigérants pour lutter contre la pollution atmosphérique, ce qui a accru la pollution climatique nette de l’industrie de la production d’électricité.

    Mais collectivement les voitures et les camions représentent près d’1/5e de toutes les émissions des États-Unis, alors qu’au total le secteur des transports des États-Unis – voitures, camions, avions, trains, navires et fret – produit près de 30% de toutes les émissions de gaz à effet de serre.

    Le transport est maintenant la plus grande source d’émissions de dioxyde de carbone du pays depuis 2 ans

    Il y a une tendance similaire en Allemagne.

    L’année dernière les émissions de gaz à effet de serre ont diminué dans l’ensemble du pays, en grande partie grâce à la fermeture des centrales au charbon.

    Entre-temps, les émissions de l’industrie du transport ont augmenté de 2,3 %, à mesure que le nombre de propriétaires d’automobiles augmentait et que l’économie en plein essor signifiait que davantage de véhicules lourds étaient sur la route.

    Le secteur allemand des transports reste la deuxième source d’émissions de gaz à effet de serre du pays, mais si ces tendances se maintiennent, il deviendra bientôt la première.

    C’est l’amour culturel de l’automobile – et l’influence politique de l’industrie automobile – qui a jusqu’à présent empêché la pression publique nécessaire pour provoquer un changement généralisé dans de nombreux pays développés.

  2. Energie+

    Pour que l’Allemagne atteigne ses objectifs en matière d’émissions, la moitié des personnes qui utilisent aujourd’hui leur voiture seule devrait passer à la bicyclette, aux transports publics ou au covoiturage.

    Cela nécessiterait des politiques drastiques, comme l’interdiction par les gouvernements locaux des voitures à fortes émissions dans des endroits peuplés comme les villes (la capitale allemande de l’automobile, Stuttgart, l’envisage)

    Cela nécessiterait également des investissements publics à grande échelle dans les infrastructures de transport public : Un nouveau système de transport qui relie les vélos, les bus, les trains et les voitures partagées, tous contrôlés par des plates-formes numériques qui permettent aux utilisateurs de se déplacer de A à B de la manière la plus rapide et la moins chère, mais sans leur propre voiture.

    Les gouvernements doivent exiger des améliorations drastiques en matière d’efficacité énergétique pour les véhicules à essence, tout en investissant dans l’infrastructure des voitures électriques à propulsion renouvelable.

    Aux États-Unis, 53 000 Américains meurent prématurément de la pollution des véhicules chaque année, et les accidents sont l’une des principales causes de décès.

    Si les routes américaines étaient une zone de guerre, elles seraient le champ de bataille le plus dangereux que l’armée américaine ait jamais rencontré !

    https://www.wired.com/story/germany-proves-cars-must-die/

    .

  3. Louis

    Hi from DC ❤ ✌ 💙. Donald Trump was born 72 years ago . He’s obsessed by an American Way of life based upon the most powerful country on Earth. Therefore, his ‘America Great Again’, ‘America First’ program is based upon the strengthening of the Military, Jobs, Trade off, proud consumers of ‘made in America’, waste money hunting , respect & fear of America , and above all that : God . He promised it and as a typical WASP businessman ,he keeps his promises and is mocking at who and what he’s offending. ‘America first’ belongs to the American Dream of a White population amid a browning America. .. Yes, President Trump is a genuine populist . That’s why he was elected (with or without Russian’s help).

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3 réflexions au sujet de “Aux Etats-Unis, Donald Trump veut booster l’industrie du charbon”

  1. Trump, soutenu par les secteurs fossiles polluants comme la plupart des partis nationalistes européens climato-sceptiques et pro-Brexit type Nigel Farage lié aux frères Koch (charbon, pétrole aux Etats-Unis) et autres oligarques des fossiles en Russie et anti-Union européenne du fait notamment de ses mesures anti-pollution et en faveur du climat

    https://www.eurekalert.org/pub_releases/2018-08/cuot-ccd082118.php

    a aussi assoupli la loi concernant les véhicules.

    Pourtant aux Etats-Unis comme en Allemagne et plus, une façon très importante d’atteindre les réductions d’émissions nécessaires pour lutter contre le réchauffement climatique est de faire reculer l’automobile à essence et la culture qui l’entoure.

    Le secteur de la production d’électricité est celui qui a émis le plus de gaz à effet de serre. Mais il a aussi libéré tellement de sulfates et d’aérosols refroidissant que l’impact net a été inférieur à celui de l’industrie automobile.

    Depuis lors, les pays développés ont réduit les aérosols réfrigérants pour lutter contre la pollution atmosphérique, ce qui a accru la pollution climatique nette de l’industrie de la production d’électricité.

    Mais collectivement les voitures et les camions représentent près d’1/5e de toutes les émissions des États-Unis, alors qu’au total le secteur des transports des États-Unis – voitures, camions, avions, trains, navires et fret – produit près de 30% de toutes les émissions de gaz à effet de serre.

    Le transport est maintenant la plus grande source d’émissions de dioxyde de carbone du pays depuis 2 ans

    Il y a une tendance similaire en Allemagne.

    L’année dernière les émissions de gaz à effet de serre ont diminué dans l’ensemble du pays, en grande partie grâce à la fermeture des centrales au charbon.

    Entre-temps, les émissions de l’industrie du transport ont augmenté de 2,3 %, à mesure que le nombre de propriétaires d’automobiles augmentait et que l’économie en plein essor signifiait que davantage de véhicules lourds étaient sur la route.

    Le secteur allemand des transports reste la deuxième source d’émissions de gaz à effet de serre du pays, mais si ces tendances se maintiennent, il deviendra bientôt la première.

    C’est l’amour culturel de l’automobile – et l’influence politique de l’industrie automobile – qui a jusqu’à présent empêché la pression publique nécessaire pour provoquer un changement généralisé dans de nombreux pays développés.

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  2. Pour que l’Allemagne atteigne ses objectifs en matière d’émissions, la moitié des personnes qui utilisent aujourd’hui leur voiture seule devrait passer à la bicyclette, aux transports publics ou au covoiturage.

    Cela nécessiterait des politiques drastiques, comme l’interdiction par les gouvernements locaux des voitures à fortes émissions dans des endroits peuplés comme les villes (la capitale allemande de l’automobile, Stuttgart, l’envisage)

    Cela nécessiterait également des investissements publics à grande échelle dans les infrastructures de transport public : Un nouveau système de transport qui relie les vélos, les bus, les trains et les voitures partagées, tous contrôlés par des plates-formes numériques qui permettent aux utilisateurs de se déplacer de A à B de la manière la plus rapide et la moins chère, mais sans leur propre voiture.

    Les gouvernements doivent exiger des améliorations drastiques en matière d’efficacité énergétique pour les véhicules à essence, tout en investissant dans l’infrastructure des voitures électriques à propulsion renouvelable.

    Aux États-Unis, 53 000 Américains meurent prématurément de la pollution des véhicules chaque année, et les accidents sont l’une des principales causes de décès.

    Si les routes américaines étaient une zone de guerre, elles seraient le champ de bataille le plus dangereux que l’armée américaine ait jamais rencontré !

    https://www.wired.com/story/germany-proves-cars-must-die/

    .

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  3. Hi from DC ❤ ✌ 💙. Donald Trump was born 72 years ago . He’s obsessed by an American Way of life based upon the most powerful country on Earth. Therefore, his ‘America Great Again’, ‘America First’ program is based upon the strengthening of the Military, Jobs, Trade off, proud consumers of ‘made in America’, waste money hunting , respect & fear of America , and above all that : God . He promised it and as a typical WASP businessman ,he keeps his promises and is mocking at who and what he’s offending. ‘America first’ belongs to the American Dream of a White population amid a browning America. .. Yes, President Trump is a genuine populist . That’s why he was elected (with or without Russian’s help).

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