Le Congo se lance dans le développement du nucléaire civil

Le Congo se lance dans le développement du nucléaire civil

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Le géant du nucléaire russe Rosatom a rendu public la signature d’un accord-cadre avec le gouvernement congolais portant sur le développement du nucléaire civil et la construction prochaine d’une centrale nucléaire. Ce nouveau partenariat, conclu mardi 13 février 2018 à Moscou entre ROSATOM et le Ministère de la Recherche Scientifique et des Innovations Technologiques de la République du Congo, permettra à ce pays d’Afrique centrale de stabiliser sa production d’électricité et de sécuriser son approvisionnement.

Dans le sillage de l’Afrique du Sud, seul pays du continent à disposer d’une centrale nucléaire en activité à l’heure actuelle, plusieurs pays africains commencent à promouvoir l’énergie nucléaire comme une composante déterminante de leur mix énergétique futur, et investissent désormais dans la formation des compétences humaines. L’énergie nucléaire pour produire de l’électricité s’impose en effet de plus en plus comme un choix stratégique et n’est plus l’apanage des grandes puissances ou de quelques pays asiatiques émergents. Il faut dire que la forte augmentation des besoins en électricité en Afrique, liée à la croissance démographique et à un taux d’équipements de la population en hausse (en climatisation par exemple), pose un réel problème d’approvisionnement électrique pour des pays, victimes de pannes et de délestages réguliers.

Des besoins économiques et sociaux en électricité toujours insatisfaits

En République démocratique du Congo par exemple, la production électrique composée essentiellement d’énergies hydroélectrique et fossiles est toujours insuffisante. Les anciennes centrales hydroélectriques de Moukoukoulou et du Djoué mises en service respectivement en 1952 et 1979 avec des capacités de 15 MW et 74 MW sont aujourd’hui vétustes, et la mise en service ces dernières années de la centrale hydroélectrique d’Imboulou d’une capacité de 120MW, de la centrale thermique au fuel de Brazzaville de 32,5 MW et de la Centrale électrique du Congo au gaz naturel de 300MW n’ont pas permis de couvrir les besoins économiques et sociaux du pays en électricité.

Pour y remédier, les autorités congolaises envisagent désormais de s’engager dans le développement du nucléaire civil et viennent de signer pour cela un accord-cadre avec l’agence russe Rosatom. Cet accord, le premier du type entre les deux parties, pose la base d’une collaboration destinée à terme, à développer des infrastructures nucléaires dans le pays, à mettre en place des programmes de sensibilisation sur les technologies nucléaires ainsi que leurs applications possibles dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture, de la médecine et de l’énergie. Il est également prévu la construction d’un centre des sciences et technologies nucléaires au Congo, et la mise en place de groupes de travail multisectoriels, composés d’experts des deux pays pour la mise en application du mémorandum.

Crédits photo : Paul Scott

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • L’énergie nucléaire en Afrique ! Une aberration. Comment peut-on continuer avec cette technologie qui va produire des déchets supplémentaires et qu’on ne sait pas gérer à l’échelle de leur durée de vie et dangerosité. Ce problème des déchets est bien pire que celui du réchauffement climatique. On se demande bien pourquoi ce pays va vers l’énergie nucléaire plus coûteuse que les énergies renouvelables qui sont bien mieux adaptées pour ces pays africain, car décentralisée et mobilisant bien moins de capitaux que l’énergie nucléaire. Et puis n’oublions pas que nucléaire civil égal à terme nucléaire militaire et prolifération de l’arme atomique. C’est peut-être pour cela que cette technologie intéresse le Congo ?

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    • “Ce problème des déchets est bien pire que celui du réchauffement climatique.”

      Ah bon ? Si ce problème était pire, il provoquerait des morts, des dégats sur l’environnement, comme le fait déjà le réchauffement climatique. Où sont-ils pour les déchets nucléaires ?

      Répondre
      • Faut visiter les installations russes ..
        Certaines rivières sont polluées comme des déchets radioactif, dépassant toutes les normes mondiales de sécurité.
        Et puis les déchets ça dure,
        quelques milliers d’années, il y aura certainement de quoi tuer bien des gens.
        Car vous le savez, le déchet nucléaire c’est aussi une arme.
        Et vous le savez aussi, depuis quelques siècles, l’homme tue, ses voisins ses ‘amis’ et même parfois ses meilleurs ennemis.
        Bref on peut compter sur lui pour tuer avec tout ce qu’il trouve.
        Avec les déchet pas d’effort, tu le déposes moyennant quelques précaution au bons endroits
        et ça fait son boulot tranquillement silencieusement…
        Une fois contaminés …
        C’EST TROP TARD..

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    • Par ailleurs, la Russie signe ce genre d’accord avec des tonnes de pays en voie de développement. Des centrales ne sont pas toujours construites pour autant (et loin de là).

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      • Déchets… à Bachoubouzouc qui dit que les déchets radioactifs ne posent aucun problème.

        Si les déchets radioactifs n’étaient pas dangereux, poseraient-ils autant de problèmes ? Chercherait-on à les enterrer à 500 mètres sous terre, comme voudrait le faire l’Andra à Bure ? Et l’ASN n’a pas encore donné son autorisation, notamment vu les risques d’incendie qui provoqueraient des rejets radioactifs dans l’environnement.

        N’avez-vous pas un jardin pour accueillir quelques petits conteneurs de plutonium ? Pour ces déchets, soit vous faîtes le naïf, soit vous voulez fermer les yeux devant les dangers qu’ils présentent et que personne n’ignore, au point que l’Andra est toujours à la recherche de centre de stockage.

        Répondre
        • Un couteau de cuisine est dangereux. Est-ce que pour autant il présente un problème grave ? Non parce que c’est un danger parfaitement gérable : Vous le mettez dans un tirroir, hors de portée des enfants, et vous êtes bon.

          Les déchets nucléaires français c’est pareil. Ils sont dangereux, mais jusqu’à présent ils n’ont tué personne, et n’ont pas pollué l’environnement. Enfin si vous avez d’autres informations, dites le nous vite hein…

          Et non, l’Andra n’est pas à la recherche d’un site, elle l’a trouvé depuis longtemps et vous le savez parfaitement.

          Répondre
          • Complètement stupide, votre comparaison entre déchets radioactifs et couteaux de cuisine !

          • Le sentiment que vous ressentez s’appelle de la frustration. Vous sentez au fond de vous-même que votre position ne tient pas la route mais vous êtes trop fier pour l’admettre.

            C’est profondément humain, et au fond notre discussion n’a pas vraiment d’importance, mais c’est dommage de se retrouver coincé dans cette situation. Alors qu’il est tout-à-fait possible d’apprendre à se rendre compte suffisamment vite quand on a tort (et ça arrive à tout le monde de temps en temps) pour pouvoir l’admettre sans perdre la face. Et ce grâce à la logique, la rationnalité, les méthodes scientifiques.

          • … et ainsi pouvoir plus facilement passer à autre chose et se libérer l’esprit.

          • Il y avait des mix 100% renouvelables plus pertinents pour la “Républque démocratique du Congo” (RPC) nettement plus économiques que le nucléaire comme on peut le vérifier sur l’étude ci-dessous qui propose un type de mix optimal mais qui permet des marges de variations selon les paramètres que l’on privilégie :

            http://thesolutionsproject.org/why-clean-energy/

            .

          • Encore une fois, je suis d’accord avec vous : Si j’étais le Congo, je ferai comme tous les autres pays qui se sont électrifié avant moi et je développerai l’hydroélectricité autant que possible.

            Pour le reste, ils verront après.

  • . Alors que ces pays sont assis sur une ressource solaire et hydraulique gigantesque et gratuite, des industriels cupides, vecteurs d’une politique diplomatique intrusive de domination, puisque ces pays ne pourront jamais devenir autonomes dans la gestion de ces équipements mortifères et complexes, réussissent à disséminer leur technologie nucléaire en flattant les égos pathologiques de quasi dictateurs qui ont ainsi l’impression d’entrer dans l’histoire du progrès technologique. C’est vraiment le pire que l’on puisse faire auprès de ces pays, le pire pour ces populations dans un pays où de surcroît le refroidissement des réacteurs posera problème,

    Répondre
    • Le Congo est effectivement assis sur une énorme ressource solaire et hydraulique. Mais dire qu’elle est gratuite n’a aucun sens :

      L’uranium est tout aussi gratuit tant qu’il est encore dans son gisement. C’est la transformation de la ressource naturelle en énergie utile (électricité) qui coûte de l’argent. Pour le nucléaire (extraction, enrichissement, construction de la centrale) comme pour l’hydraulique et le solaire (fabrication des panneaux et du barrage).

      Répondre
      • Oui, ne vous en déplaise Bachoubouzouk, le soleil et le vent sont des ressources gratuites, tandis que l’uranium s’achète. D’ailleurs, le nucléaire étant en déclin (désolé pour vous), le prix de l’uranium a fortement baissé, de 10% ces trois dernières années, et des mines ont été fermées. Il était à 70 dollars la livre juste avant Fukushima, il n’est plus qu’à 20 dollars environ.

        Bien sûr que le soleil et le vent demande des installations pour produire de l’électricité. Pour ces renouvelables (contrairement au satané nucléaire), elles peuvent être réalisées en très grandes séries, d’où les importants et rapides progrès technologiques, et les baisses de prix qui s’ensuivent.
        Leurs prix est en telle baisse que non seulement elles concurrencent haut la main le nucléaire, mais même les fossiles. Du fait de la lutte contre le changement climatique et des renouvelables, le charbon est en déclin. Sa consommation a baissé en Chine pour la 3ème année consécutive.

        Répondre
        • Non, vous n’avez pas compris : Vous n’achetez pas l’uranium qui se trouve dans le sol parce que Mère Nature l’y a mis gratuitement. En revanche, vous achetez le droit à l’extraire au bonhomme qui se trouve au dessus, vous achetez les machines pour l’extraire, bref vous achetez des étapes de transformation entre la ressource naturelle et l’électricité finale.

          Les panneaux solaires aussi s’achètent, le silicium qui permet de les fabriquer s’achète, vous payez le bonhomme qui vit au-dessus du stock de silicium, etc. Vous payez des étapes de transformations techniques.

          Mais dire que la ressource naturelle est gratuite revient à enfoncer une porte ouverte, et s’applique à toutes, absolument toutes les ressources naturelles.

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          • Non ! Le soleil, le vent sont partout, vous pouvez les utiliser. L’uranium, vous devez l’acheter, quand la terre ne vous appartient pas. Ce qui est le cas. Nous importons tout notre uranium, de l’Australie, du Canada, du Niger, du Kazakhstan. Nous payons pour cet uranium. Et nous émettons du CO2 pour son transport…

          • Vous ne comprennez toujours pas :

            Vous ne pouvez pas plus utiliser le vent ou le soleil que l’uranium sous leur forme naturelle, vous devez payer pour de la transformation entre leur forme naturelle et une énergie utilise, l’électricité. Que vous payez untel ou untel ne fait pas au final une grande différence.

        • Mais tant qu’il n’y aura pas de technologie de stockage massive d’électricité (capable de stocker des centaines de TWh), alors le solaire et l’éolien ne seront jamais compétitives au-dessus 10€/MWh en coûts complets.

          Pourquoi ? Parce qu’elles sont intermittentes. On ne peut donc pas les utiliser seules pour faire fonctionner un réseau électrique. Il faut d’autres centrales, pilotables elles, pour réguler l’équilibre offre-demande à chaque instant. Et si on veut que le tout ne soit pas trop polluant, il faut de l’hydraulique+nucléaire, sachant que le potentiel de l’hydraulique est généralement limité.

          Or le coût marginal du nucléaire, c’est 10€/MWh.

          En l’absence de stockage, la centrale nucléaire, vous êtes obligée de l’avoir, quel qu’en soit le coût. Vous êtes notamment obligé de payer ses frais fixes.

          Mais si vous y ajoutez du solaire et de l’éolien, ces moyens ne sont rentables que s’ils ne vous coûtent pas plus cher que ce qu’ils vous permettent d’économiser sur la centrale nucléaire. Ils ne sont rentables que si leurs coûts complets sont inférieurs aux coûts variables de la centrale nucléaire. Autrement, ça coûte moins cher de ne pas installer ce PV+éolien et de faire plus fonctionner la centrale nucléaire.

          Je ne sais pas si je suis très clair. Mais en tout cas, il est sûr et certain qu’en l’absence de technologie massive de stockage, PV comme éolien ne passeront jamais en dessous de 10€/MWh, et ne seront donc jamais vraiment rentables. Contrairement à tout ce que leurs promoteurs peuvent prétendre.

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          • Il a beau dos votre coût marginal à 10 euros ! Il n’y a pas d’investisseurs privés pour le nucléaire. Et des dizaines de projets de constructions de réacteurs sont abandonnées. Plus de 90 depuis 1977, et cela continue. Trop coûteux et trop risqué. Le secteur d’avenir pour l’investissement, ce sont les renouvelables.

          • Il n’y a pas non plus d’investisseurs privés pour les réseaux électriques autrement que sous monopole. Est-ce que les réseaux électriques sont une mauvaise chose pour autant ?

            Et il n’y aurait personne pour investir dans les ENR si elles n’étaient pas autant subventionnées, vous l’oubliez un peu vite…

          • Le coût marginal des renouvelables est de zéro (ou quasiment biomasse comprise) c’est donc encore bien mieux que le nucléaire.

            Celui du nucléaire n’est pas de 10 mais proche de 20 euros/MWh pour nos vieilles centrales (au passage celui du lignite est autour de 5 euros/MWh inférieur à celui du gaz et du nucléaire d’où le mix allemand et la nécessité de mieux chiffrer le prix du C02) mais un des problèmes est qu’elles sont de plus en plus en arrêt avec l’âge et la notion de coût marginal est alors sérieusement remis en question.

            D’autant que sur le marché, encore une fois, les principales variations proviennent des appels de prix de marché. On a vu des fluctuations très importantes avec des prix par exemple à 1000 euros/MWh en 2003 et parfois bien plus, date à laquelle les renouvelables étaient peu présentes, cela pour confirmer que les renouvelables intermittentes posent bien moins de problèmes que l’arrêt d’une centrale nucléaire ou thermique, comme nous pour le nucléaire ou la Grande Bretagne pour le thermique gaz en avons fait la démonstration ces dernières années avec des hausses spectaculaires sur le marché de l’énergie.

            En conséquence il est plus pertinent économiquement de se servir des renouvelables en base.

            Et il est également plus pertinent toutes énergies confondues, outre un réseau Entso-e le plus équilibré possible (ce à quoi s’emploient les opérateurs qui en font le bilan 2 fois par an), d’utiliser les stockages appropriés qui répondent de façons bien plus précises aux variations offres/demandes et ne sont pas émissives en fonctionnement.

            Ces solutions existent et sont progressivement en cours de déploiement en fonction des coûts et besoins.

            C’est dans tous les cas les coûts complets, actuels et anticipés de chaque énergie qu’il faut comparer et non évidemment les coûts passés qui ne nous apportent plus rien.

            Les renouvelables se déploient évidemment bien plus rapidement que le nucléaire au plan mondial et de plus en plus souvent sans subventions comme on peut le vérifier sur les rapports annuels.

            Le nucléaire ne peut pas se permettre cela, il est adossé aux Etats qui font des avances de prêts longue durée sur quelques 35 ans etc

            On peut constater que Rosatom a vendu du nucléaire à l’Egypte, au Soudan, au Congo etc, des Etats où les réseaux manquent, les dirigeants sont en place depuis longtemps souvent à partir d’un putsch et où la corruption sévit etc

            Les critères ne sont plus techniques ni économiques mais en fonction des enveloppes versées.

          • Energie+, vous n’avez visiblement pas compris ma démonstration. Posez des questions si vous voulez.

            Et non, le coût marginal du nucléaire est bien celui que j’indique.

          • “Ces solutions existent et sont progressivement en cours de déploiement en fonction des coûts et besoins.”

            Vous pouvez me citer une seule solution de stockage massif rentable ? Bizarrement tout le monde me dit que le stockage est déjà là mais personne n’est capable de citer des exemples.

          • “C’est dans tous les cas les coûts complets, actuels et anticipés de chaque énergie qu’il faut comparer et non évidemment les coûts passés qui ne nous apportent plus rien.”

            Non car pour la Nième fois, toutes les énergies ne rendent pas le même service : Notre système électrique peut vivre sans éolien ou solaire, par contre en l’absence de solution massive de stockage (et j’en pense qu’on a fait le tour plus bas de ce sujet), on ne peut pas vivre sans nucléaire.

            Donc comparer les deux coûts n’a pas de sens car on peut se passer de l’un et pas de l’autre.

          • Le coût marginal des renouvelables étant égal à zéro, ou quasiment, il est plus intéressant économiquement de les utiliser comme on le fait en priorité “en base” par rapport au nucléaire dont le coût marginal est très supérieur et plus proche de 20 euros le MWh. Votre chiffre concernant le coût marginal du nucléaire doit dater, mais bon l’essentiel est de comprendre que notre parc nucléaire va arriver en fin de vie. Il est donc question d’aborder les coûts “complets”. Et sur ce plan vous pouvez vous baser sur les études actuelles comme celles du groupe Lazard mises à jour chaque année qui vous démontrent que le nucléaire n’est plus compétitif face au renouvelables, même stockage inclus.

            Concernant le stockage, le nucléaire en a besoin de massif de même que des interconnexions, en plus des centres de retraitement, de son lourd démantèlement et de stockage de déchets.

            Dans un mix renouvelables équilibré et sur un réseau en cours d’optimisation comme Entso-e les renouvelables permettent d’avoir des multiples stockages adaptés à différents parcs de production et peuvent être les mieux situés possible selon les besoins donc les plus efficaces et pertinents. Cà apporte en plus globalement plus de sécurité. C’est d’ailleurs une tendance de faire des appels d’offres désormais “stockage inclus”. Les opérateurs de parcs ont donc notamment une charge de stockage. Et leurs formes sont multiples pour les renouvelables contrairement au nucléaire.

            Le mix idéal est donc renouvelables + stockage puisque ce dernier n’a, pour la plupart des technologies, pas non plus de coût marginal et le stockage à un temps de réponse adéquat et il est sans émissions, voire même réduit les émissions pour la méthanation notamment donc c’est aussi un gain économique au plan C02 non importé.

            Les batteries de flux sont intéressantes, différentes formes de Step dont il existe plusieurs technologies qui peuvent s’implanter en France sans prendre beaucoup de place (par exemple anciennes mines ou forages comme on le fait en Ecosse, Grande Bretagne, Etats-Unis, Australie etc notamment, bords de mer etc) et entre autres bien sûr l’hydrogène méthanation donc les coûts s’approchent rapidement de la compétitivité car beaucoup de monde travaille sur ce sujet de puis un moment. Par ailleurs le prix du C02 est remonté et celui du gaz commence à remonter également. Ce n’est donc plus qu’une question de quelques années et de volume de demande mais si vous regardez partout dans le monde la plupart des pays commencent à créer des unités et pas juste des démonstrateurs.

            Cà répond en plus à la réduction de nos importations d’énergies fossiles et permet donc comme pour l’Allemagne rapidement des gains économiques.

    • Et comme dis à Guerry, que les russes signent cet accord avec le Congo ne signifie absolument pas qu’une centrale va effectivement être construite à cours terme. Les russes signent ce genre d’accord avec des tonnes de pays en voie de développement sans que ce soit suivi d’effets.

      Par ailleurs, il est encore plus criminel de laisser ces pays en voie de développement dépendre tout ou partiellement de centrales fossiles, tant l’impact sanitaire des fossiles est très supérieur à celui d’un nucléaire même mal exploité.

      Répondre
    • “dans un pays où de surcroît le refroidissement des réacteurs posera problème”

      Ah bon ? Dans un pays dont le nom est aussi celui de leur principal fleuve, deuxième plus gros de la planète en terme de débit ?

      Par pitié, cessez de raconter n’importe quoi sur des sujets que vous ne connaissez pas.

      Répondre
      • Oui, le refroidissement des réacteurs peut poser problème d’autant plus que le réacteur n’a pas de tour de refroidissement. Dans ce cas, les quantités d’eau prélevées puis rejetées sont considérables : 50 m3 d’eau par seconde. Même EDF reconnait que ce pompage des circuits de refroidissement est responsable de la mortalité de centaines de tonnes d’organismes aquatiques par an, poissons juvéniles ou adultes, crustacés ou autres.

        Chaque pompe de circulation est associée à un tambour filtrant de 15 mètres de diamètre, recouvert d’un tamis métallique de maille carrée de 3 mm. Il y a les organismes qui passent à travers, puis qui transitent une vingtaine de minutes dans le circuit de refroidissement avant d’être rejetés, morts, ou vivants et souvent mourant peu après (fortes pressions, élévation de température de plus de 10°C). Quant aux organismes plus gros, ils sont happés par la pression de l’eau, plaqués sur le tamis du tambour, récupérés par les rampes de lavage et rejetés, morts ou vifs. Nucléaire mortifère… Congolais, choisissez donc la vie ! Le soleil, l’eau, le vent !

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        • Le Congo est un fleuve dont le débit oscille entre 20 et 80000 m3/s. À titre de comparaison, le Rhône, qui accueille 8 réacteurs à circuit ouvert, est autour de 1500-1700 m3/s.

          Donc non, ce pays n’aurait aucun problème physique pour refroidir autant de réacteurs qu’il veut. En circuit ouvert ou fermé.

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          • Ce serait en circuit ouvert, et cela nuirait gravement aux ressources halieutiques.

          • Qu’est-ce qui est le pire : Quelques poissons d’une rivière qui meurent dans un filtre ou tous les poissons de la terre qui meurent du fait de l’acidification des océans ?

            Par ailleurs, je serai curieux de connaitre vos sources pour ces “graves nuisances aux ressources hallieutiques”.

            Contrairement à vous, j’ai déjà jeté un coup d’oeil à ce qui sort d’un tambour filtrant de centrale nucléaire. C’est pas rose, mais c’est pas non plus un chalutier.

          • Et rien n’oblige à ce que ce soit en circuit ouvert. L’analyse environnementale pourrait conduire à construire le site en circuit fermé.

    • “puisque ces pays ne pourront jamais devenir autonomes dans la gestion de ces équipements mortifères et complexes”

      Sur le volet mortifère, vous racontez n’importe quoi : D’après l’OMS, le nucléaire civil a provoqué en tout, en 60 ans, et à l’échelle mondiale de l’ordre de 4000 morts avec l’accident de Tchernobyl (l’OMS a jugé l’impact sanitaire de la radioactivité des autres accidents comme négligeable).

      A titre de comparaison, le charbon fait, rien qu’en Chine, de l’ordre de 370 000 morts par an. En Europe on est autour de 23000 morts par an.

      Ensuite, équiper les africains en ENR ne les rendra pas plus indépendants pour autant. Ces équipements seront toujours fabriqués en occident ou en Asie, et leurs exploitations se fera toujours avec l’aide des autres.

      Répondre
      • Vous vous basez sur les estimations de l’OMS, mais celle-ci a signé avec l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) l’accord référencé « WHA12-40 », le 28 mai 1959. Cet accord subordonne l’OMS à l’AIEA. Il formalise les liens étroits entre une organisation chargée de promouvoir la santé et une autre organisation chargée d’assurer le développement du nucléaire civil. Conflits d’intérêts manifestes. L’OMS est complice d’une désinformation à propos du nucléaire en général.
        L’Académie des Sciences de New York estiment qu’entre 1986 et 2004, 985000 décès à travers le monde sont attribuables aux retombées de Tchernobyl, et non pas 4000 comme a osé le déclarer l’OMS.

        Répondre
        • C’est en effet la théorie du complot que les antinucléaires sortent à chaque fois. Mais l’OMS, c’est avant tout des médecins. C’est des gens qui font des études épidémiologiques en suivant des méthodes scientifiques, qui travaillent en leur âme et conscience.

          Ils ont pour cela utilisé la méthode linéraire sans seuil, pourtant très conservatrice. Ce qui veut dire que le chiffre réel, qu’on ne connaitra jamais car le nombre de mort engandré est en-dessous des seuils de détection, sera possiblement très inférieur à cela.

          Répondre
          • Ce n’est malheureusement pas la théorie du complet tous ces gens encore malades là-bas ! Toutes ces déformations génétiques… Vouloir les ignorer est infâme.

          • Encore une fois, vous vous fondez uniquement sur des chiffres sortis d’une étude qui n’a pas été publiée dans des revues à comité de lecture.

            Sachant que c’est la norme pour toute recherche scientifique digne de ce nom. Donc que ces bonshommes n’aient pas réussi ou même essayé de se faire publier dans une de ces revues n’est pas très bon signe quant à la qualité et la véracité de leurs résultats…

            Mais vous êtes libre de faire confiance à tous les charlatans que vous voulez.

        • Par ailleurs, l’Académie des Sciences de New York est une association dont on devient membre par cotisation. Et non pas par cooptation ou par élection par un jury.

          Ses publications ne sont pas soumises à jury de lecture comme pour tout travail de recherche scientifique digne de ce nom.

          L’études à laquelle vous faites référence a été écrit par trois bonhommes, là où l’UNSCEAR emploit tout le gratin de la radioprotection et de la médecine nucléaire mondiale.

          Bref, c’est un peu comme si vous étiez en train de comparer les rapports du GIEC avec le premier pamphlet climato-sceptique venu. Désolé mais non : Le chiffre de l’OMS fait foi, pas le vôtre.

          http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1788

          Répondre
          • Tiens pour une fois vous ne contestez pas ces “fameuses études” et les “scientifiques” !

            Enfin si vous lisez les rapports de l’OMS en détail sur le sujet c’est un comme pour les rapports de la cour des comptes sur le nucléaire, il y a des portes ouvertes sur beaucoup d’inconnus et de variables possibles.

      • @ Bachoubouzouc : vous dites “équiper les africains en ENR ne les rendra pas plus indépendants pour autant. Ces équipements seront toujours fabriqués en occident ou en Asie, et leurs exploitations se fera toujours avec l’aide des autres.”

        Ce n’est pas exact car contrairement au nucléaire plus concentré dans quelques pays et entreprises, les renouvelables sont très diversifiées et innovantes et vous avez de plus en plus d’entreprises qui se créent dans les renouvelables et secteurs associés.

        Par exemple au Maroc, Algérie, Ghana Arabie Saoudite etc sans parler d’Afrique du Sud et autres.

        De même vous avez de plus en plus de transferts de technologies et de fabrication.

        Parmi d’autres en Arabie Saoudite Acwa Power qui fait entre autres du solaire compte 2750 personnes quand même et est présente dans une dizaine de pays :

        http://www.acwapower.com/

        .

        Répondre
        • Peu importe, je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de ces entreprises au Congo. Et vu que de toute façon le solaire et l’éolien dépendent de barrages ou de centrales thermiques ou nucléaires pour être insérées sur un réseau, les congolais ne seraient pas plus avancés.

          Répondre
          • Non il y a beaucoup d’activités entrepreneuriales liées aux renouvelables qui se développe au fil de leur essor avec des transferts de technologies, de sous-traitance, d’entretien etc.

            Et encore une fois c’est le nucléaire qui dépend des fleuves, de la mer ou des barrages, par les renouvelables qui n’ont juste besoin que d’un mix équilibré et d’une part relative de stockage.

            Regardez les multiples modélisations et les rapports des opérateurs de réseaux dans leurs anticipations.

    • Pour terminer sur ce sujet, je vous rappelle que même des pays instables et corrompus comme l’Ukraine ou la Biélorussie réussissent à exploiter l’énergie nucléaire depuis plus d’un demi-siècle sans qu’elle ne fasse plus de dégats que les fossiles.

      Je ne dis pas que c’est forcément ce qu’il faut faire, je dis juste que vos propos catastrophistes ne tiennent pas debout face à la réalité.

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      • Si le nucléaire connaît un tel déclin, c’est tant à cause des risques majeurs qu’il engendre que de ses coûts. De nombreuses constructions de réacteurs ont été abandonnées : plus de 90 depuis 1977. Fin 2016, le Vietnam a décider d’arrêter la construction de 4 réacteurs, après avoir investi 2 milliards de dollars dans les travaux préparatoires, et il a la clairvoyance d’abandonner son programme de construction de 14 réacteurs. Le nouveau président de Corée du Sud souhaite sortir du nucléaire pour le remplacer par renouvelables et gaz. Contrairement à son prédécesseur, le corrompu Zuma, le nouveau président d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa ne veut pas construire d’autre centrale nucléaire. La construction des 2 réacteurs de Caroline du Sud ont été abandonnées, les coûts initiaux ayant doublé, et plusieurs centrales nucléaires américaines pensent à fermer, non suffisamment rentables. C’est ça la réalité, Bachoubouzouk.
        Et Bloomberg, comme l’Irena (l’Agence internationale des énergies renouvelables) prévoit un développement accéléré des filières éolienne et photovoltaïque, dont vous vous moquez.
        En Europe, la part des renouvelables hors hydraulique dans la production électrique a pour la 1ère fois en 2017 dépassé celle du charbon. Cinq ans plus tôt, en 2012, le charbon produisait deux fois plus d’électricité que les renouvelables. En 2017, le mix électrique renouvelable, hydraulique inclus, a couvert 34% de la consommation (18,5% en France). Si ce n’est pour raison environnementale, l’avenir est aux renouvelables pour raisons économiques. Et c’est tant mieux, car nucléaire et fossiles, c’est le choix entre la peste et le choléra.

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        • La réalité est que tous les pays qui ne disposent pas de masses d’hydraulique et qui renoncent au nucléaire émettent énormément de CO2, de particules fines et autres pour produire leur électricité. C’est un fait.

          Et vous avez beau prétendre que les ENR sont moins chères, qu’elles se déploient facilement, ça n’est pas ce qui est constaté sur le terrain. C’est tout simplement et factuellement pas vrai.

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          • Les faits me donnent raison, Bachoubouzouc, et vous le savez bien. Il n’y a jamais eu autant d’investissements dans les énergies renouvelables, bien plus que dans les fossiles. Les renouvelables, voilà le secteur technologique d’avenir, et les entreprises le savent.

          • Vous parlez comme un trader avant l’explosion d’une bulle.

          • Vous vous fondez sur le comportement des autres humains plutôt que de réfléchir rationnellement sur le fond du problème.

          • @ Bachoubouzouc : vous dîtes : “Tous les pays qui ne disposent pas de masses d’hydraulique et qui renoncent au nucléaire émettent énormément de CO2, de particules fines et autres pour produire leur électricité. C’est un fait.” – “Et vous avez beau prétendre que les ENR sont moins chères, qu’elles se déploient facilement, ça n’est pas ce qui est constaté sur le terrain. C’est tout simplement et factuellement pas vrai.”

            C’est FAUX ! Les renouvelables font fermer énormément de centrales thermiques dans le monde chaque année.

            Le problème est que quelques 490 milliards de dollars d’aides publiques sont encore alloués par les Etats au secteur fossile, contre seulement 135 milliards pour les renouvelables.

            Un ratio de presque de 4 pour 1 qui continue de pénaliser lourdement les énergies renouvelables.

            Pour autant le monde ajoute chaque année davantage de capacité renouvelable qu’il n’ajoute de capacité dans les différentes ressources fossiles ou nucléaire.

            Les graphiques de progression, comparaisons etc

            http://www.ren21.net/status-of-renewables/global-status-report/renewables-2017-global-status-report-infographics/

            .

          • “C’est FAUX ! Les renouvelables font fermer énormément de centrales thermiques dans le monde chaque année.”

            Si c’est faux, vous devriez pouvoir me citer un seul exemple pour me contredire.

          • “Il n’y a pas d’avenir industriel pour l’EPR”

            Alors pourquoi continue-t-on à en vendre ?

          • Fermeture de centrales charbon dans le monde avec notamment la progression et compétitivité des renouvelables :

            “Coal power implementation rates worldwide continue to decline, with new power demand provided as far as possible by clean energy, OECD countries move aggressively to replace aging coal plants with clean energy”

            Voir les données de l’IEA ou entre autres ce rapport détaillé :

            https://endcoal.org/global-coal-plant-tracker/reports/boom-bust-2017/

            .

          • World Nuclear Industry Status Report 2017 avec les références notamment de Mycle Schneider que je citais plus haut, pour confirmer la situation et perspectives limitées du secteur et les conditions très difficiles de vente de l’EPR avec les dérives de prix, les contestations de la cour des compte britannique etc

            Vous noterez d’ailleurs que l’étude très référencée souligne que la France “reste un importateur net d’électricité en provenance d’Allemagne depuis plusieurs années parce que le prix de gros de l’électricité allemande est généralement inférieur aux prix de gros français”. Ceci pour confirmer une fois encore que l’électricité allemande est plus compétitive que vous ne tentez de l’affirmer

            https://www.worldnuclearreport.org/-2017-.html

            .

        • Et non, ça n’est pas la peste et le choléra. Le nucléaire tue comparativement des centaines de fois moins que les fossiles, et provoque des dégats environnementaux minimes comparé aux fossiles. C’est un fait.

          Répondre
  • Avant de penser au nucléaire, les congolais feraient effectivement mieux de terminer le projet Grand Inga, dont le potentiel de production électrique tourne autour de 39… GW. De quoi voir venir pour ce pays en développement.

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    • Ce projet de barrage, plus grand encore que celui des Trois-Gorges de Chine impacterait lourdement l’environnement.
      Je lis : « Le détournement du fleuve Congo pour créer un réservoir inonderait la vallée de la Bundi, noyant des terres agricoles locales et des espaces naturels, et pourrait causer d’énormes émissions de méthane qui contribueraient au réchauffement climatique. Par ailleurs, l’effet d’une diminution du flux du fleuve Congo peut entraîner une perte de biodiversité et un changement dans les espèces dominantes. La zone inondée peut également créer un environnement propice au développement de vecteurs liés à l’eau tels que le moustique maringouin porteurs de maladies. »
      Stop au gigantisme, préférons des réalisations moins risquées et tout autant, voire plus efficaces. Des projets plus modestes, respectueux de la nature et des hommes.

      Répondre
      • Vous êtes en train de nier au Congo toute possibilité d’avoir de l’électricité décarbonné. Parce que vos lubbies de solaire et d’éolien, en vrai, ça ne marche nul part en grande quantité. Nul part.

        Répondre
        • Vous savez très bien que nous ne sommes pas contre l’hydraulique, mais de façon raisonnées, non gigantesque et nuisant à l’environnement. Si l’éolien marche. Au Royaume-Uni, c’est 15% de l’électricité et l’éolien off shore devient moins chère que le nucléaire, moins de 66 euros le MWh pour les derniers appels d’offre (à comparer avec 105 euros le MWh du futur EPR).

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          • Qui, “nous” ? Et c’est à partir de quand exactement le gigantisme : 1 GW ? 10 GW ? Vous vous fondez sur quoi pour établir votre jugement ?

          • Enfin je veux dire : Vous vous fondez sur quoi de rationnel, chiffré, optimisé ?

  • Le Danemark produit 44 % de son électricité par l’éolien, l’Espagne 30%, le processus ne fait que commencer et il lui faut du temps, mais dans votre croisade pour soutenir un nucléaire en fin de vie vous voudriez tuer le processus avant qu’il ne vous submerge.

    Répondre
    • Le Danemark produit 44% de son électricité à l’éolien parce que c’est un pays minuscule totalement interconnecté à ses voisins, qui gèrent leur problème d’intermittence pour les danois (et contre argent).

      Leur système n’est donc pas reproductible ailleurs, pas efficace du tout, très cher, et toujours largement plus polluant que le nôtre alors que le reste de leur mix est assuré quasi totalement par du charbon.

      Et l’Espagne n’est pas alimenté en éolien à 30% comme vous le dites, mais à un peu moins de 20%. Et pollue évidemment largement plus que nous pour produire son électricité.

      Ce que je suis en train de vous dire, c’est qu’en l’absence de solution de stockage massive (dont on n’a pour l’instant pas la moindre indication qu’elle va venir), ce que vous proposez ne peut physiquement pas marcher. Que ces pays vont vers un échec certain.

      Et qu’en l’absence de succès, c’est des dizaines, des centaines de milliers de morts en plus dues à la pollution atmosphérique, et du changement climatique qui va faire très mal.

      Ça ne vous choque pas, vous, qu’on aille vers un échec certain avec une technologie très chère qui ne peut physiquement pas diminuer assez la pollution ?

      Répondre
      • Les solutions de stockage existent, vous faites semblant de les ignorer : les step, les power-to-gas, les batteries, les sels fondus pour le solaire, les interconnexions, les machines hybrides, etc.

        Répondre
        • Les steps :

          Il va falloir être cohérents. Si les barrages sur le Congo ne vous plaisent pas à vous et vos copains écolos, alors il y a des chances que les STEP ne vous plaisent pas non plus et qu’on trouve des ZAD sur tous les futurs chantiers. Donc exit les STEP, surtout que le potentiel est de toute façon trop faible (quelques centaines de GWh là où il faudrait des centaines de TWh).

          Sur le P2G, le rendement théorique maximal, du kWh sorti d’éolienne au kWh sorti de pile à combustible ou centrale à gaz, est de l’ordre de 20-30% (donc 70-80% de pertes). Et en plus des pertes astronomiques, vous devez payer pour toute l’usine à gaz. Et vous comptez utiliser comme stockage des capacités souterraines de stockage de gaz naturel dont on a déjà besoin par ailleurs, pour équilibrer l’équilibre offre-demande du réseau de gaz naturel et notamment passer l’hiver. Car oui, l’électricité c’est un tiers du problème énergétique, on a tendance à oublier l’autre tiers qui est la consommation de gaz naturel…

          Ensuite les interconnexions c’est pas du stockage, c’est au mieux de l’optimisation. C’est pas du tout pareil, et c’est pas du tout le bon ordre de grandeur pour ce dont il y aurait besoin.

          Et les machines hybrides ça veut tout et rien dire.

          Répondre
          • Le potentiel de stockage de méthane (ou en partie hydrogène : 10% voire plus comme aux Pays-Bas) reste important dans le réseau en France comme le souligne GRT Gaz :

            http://fr.calameo.com/read/0053371666762274ce0e4

            Le rendement de l’électrolyse dépasse les 90% et celui de la phase méthanation dépasse 80%, çà permet donc d’avoir désormais un rendement élevé donc de rendre les coûts de production proches de la compétitivité et en plus d’utiliser du C02 émis par ailleurs donc déduit en moins par rapport au gaz naturel importé.

            Pour mémoire pour obtenir ces résultats on optimise les processus à tous les niveaux dont la récupération de chaleur (réseaux de chaleur proches ou autres)

            Pour les interconnexions, l’optimisation du réseau européen permet bien des gains énergétiques puisque Ensto-e dans son programme d’optimisation en cours estime qu’il va permettre par la réduction de pertes de stockages et autres d’économiser plus de 500 TWh par an en Europe (à comparer à la consommation électrique française d’environ 450 TWh par an en moyenne).

            C’est donc énorme et c’est essentiel de comprendre qu’un réseau bien équilibré sans goulets d’étranglements, pertes etc est une priorité, en même temps que la position d’installations de production et de stockage aux meilleurs endroits.

            Entso-e publie des rapports chaque semestre sur son site où il détaille les corrections du réseau européen réalisée, en cours et à venir et on peut donc constater les résultats et l’impact. Le coût est en plus rapidement amorti.

          • Pour l’H2 directement dans le réseau de gaz naturel, chez nous GRTgaz dit 4% max. Et les capacités de stockage (dont encore une fois nous avons besoin pour autre chose) représentent environ 130TWh. GRTgaz parle d’ailleurs d’un potentiel de seulement 25TWh en 2050…

            Ensuite, en prenant vos chiffres :

            80% pour l’électrolyse (pour moi ce chiffre est le rendement max théorique, dans la pratique et même en laboratoire on est largement en dessous)
            x
            90% pour la méthanation (je ne connais pas le vrai chiffre, mais ça me semble absolument énorme pour un process électrochimique à haute température haute pression, mais passons)
            x
            80% pour les pertes de réseau et le stockage
            x
            60% max pour la reconversion en électricité via centrale au gaz ou pile à combustible
            =
            35%

            Donc même avec vos chiffres délirants d’optimisme, on en est aux deux tiers de perte (il faut mettre 3kWh en entrée pour en avoir seulement 1 en sortie !) dans le process, avant même d’avoir payé le moindre centime pour les infrastructures, les catalyseurs, les salariés, etc. Bref, on marche sur la tête.

          • Et encore, 60% de rendement pour la conversion gaz-électricité, c’est en comptant la récupération thermique. En électricité pure, on est plus autour de 45%, ce qui ramène le rendement global à 26%. Ensuite en prenant un rendement d’électrolyse un peu plus réaliste de 60-70%, un rendement de méthanation de 70% aussi, on arrive à moins de 20% de rendement global. Bref, on a créé une machine à gâcher l’énergie.

          • L’H2 dans le réseau se faisait auparavant en France. Il se fait dans plusieurs pays dont les Pays-Bas avec sauf erreur un taux de 20% dans certaines régions.

            En France il y a un taux fixé légalement (sauf erreur 10% maxi il me semble mais pas le temps de revérifier) mais on peut aller techniquement plus loin, c’est en cours d’étude. On allait plus loin avant.

            Dans la rapide étude dont je vous ai donné le lien plus haut GRTgaz évoque 25 à 75 TWh dans le réseau en 2050, donc en plus de nos besoins en gaz. On a une marge en effet.

            On a de plus des capacités de réserves importantes et les anciennes cavités qui ne coûtent pas cher ont des capacités de stockage encore plus importantes et très largement suffisantes.

            En Allemagne par exemple il ont aisément plus de 6 mois de stockage pour la méthanation.

            C’est la raison pour laquelle il peuvent viser sans problème 100% de renouvelables tout comme nous.

            Aux Etats-Unis ils ont 175 cavités naturelles de stockage de gaz donc là aussi largement de quoi faire et plus encore et ils estiment que c’est la solution de stockage la moins coûteuse et la plus sûre face à différents risques dont les ouragans etc

            Concernant la méthanation, vous inversez les chiffres !

            C’est l’électrolyse utilisée depuis très longtemps qui atteint plus de 90% au stade industriel (Air liquide etc) et la méthanation plus de 80%.

            On n’emploie plus des températures élevées et par contre on recycle ces températures de process. C’est au stade industriel.

            Pour la reconversion dans une pile à combustible vous faîtes erreur, on ne passe évidemment pas par la phase méthanation donc le rendement reste élevé.

            Pour la méthanation une des bonnes options est d’utiliser le méthane produit pour notamment les bâtiments avec des chaudières à condensation dont les rendements pratiques dépassent les 100%. Le bilan global reste donc élevé.

            Pour la reconversion en électricité c’est moins bon mais le tout est de modifier les usages électriques types utiliser moins de “grilles pain” pour se chauffer mais plutôt des chaudières gaz haute condensation ou autres réseaux de chaleur avec des chaudière gaz méthane les plus performantes et cogénération.

            Dans tous les cas vous aurez des rendements très supérieurs au nucléaire qui pour notre parc actuel n’est que de 33% donc bonjour les pertes thermiques, sans parler de l’infime taux d’utilisation de l’uranium moins de 4%, un vrai gâchis.

        • Les sels fondus pour le solaire ça ne marche que pour le solaire à concentration (et pour quelques heures seulement), et en France ça n’est pas ce qu’on va installer le plus, loin de là.

          Et les batteries, c’est beaucoup, beaucoup, beaucoup trop cher.

          Répondre
          • Le stockage par sel fondu a été amélioré tout comme les températures de stockage et on va désormais par exemple en Australie bien au delà de la journée ou plus de stockage.

            Mais on fait beaucoup mieux encore :

            Contisol couplé à du solaire CSP à bas prix est un réacteur thermochimique solaire diurne et nocturne. Les avantages sont un approvisionnement presque illimité d’énergie disponible et de chaleur de haute qualité.

            Il fonctionne à l’air et est capable de produire n’importe quel combustible solaire comme l’hydrogène, le méthane ou tout autre combustible solaire, et de fonctionner jour et nuit. Le stockage est donc illimité.

            Quand on sait que le solaire CSP se rapproche des 30 euros le MWh et que ce type de stockage et de production de combustible solaire est durable et peu coûteux, çà change la donne pour les pays ensoleillés concernés (Espagne, Afrique, Amérique latine, Australie etc) qui visent aussi à exporter des combustibles solaires sans carbone type H2 ou NH3 (ammoniac) à bas prix.

            http://www.solarpaces.org/scientists-test-night-solar-fuels-reactor/

            .

          • Ici on ne parle pas du CSP en Australie, où l’ensoleillement est 3 à 4 fois supérieurs à celui du sud de la France, mais de notre pays. Le potentiel chez nous est négligeable, et même le SER ne pousse que mollement pour cette énergie. Donc ça confirme bien ce que je disais

          • J’ai bien évoqué “les pays les plus ensoleillés” comme l’Espagne et on peut citer en partie l’Italie etc.

            Mon propos était de préciser que les méthodes de stockage du solaire CSP sont nettement plus performantes qu’avant, d’abord grâce aux élévations de température des procédés, à l’amélioration des techniques de sels fondus etc et plus récentes méthodes de stockage CSP longue durée type Contisol etc. De même grâce notamment à tout cela les prix ont là aussi fortement baissé.

            Mais l’essentiel était de faire comprendre que çà ouvre de la part des pays concernés qui sont assez nombreux une concurrence plus que forte car ils envisagent d’exporter de l’hydrogène et autres vecteurs type ammoniac etc à bas prix.

            Donc vous avez l’oeil rivé sur le nucléaire des années 50 mais vous ne semblez regarder ce qui se passe et va changer la donne y compris dans des pays proches.

        • Pour les batteries, je veux dire par là que quelques soient les prévisions de baisse de prix des batteries qu’on puisse voir ici et là dans la presse, on reste beaucoup trop cher à quelque échéance que ce soit pour un usage de stockage en masse de l’électricité sur le réseau.

          Le seul usage pour lequel on y pense sur le réseau est pour faire un peu de réglage primaire de fréquence. Mais c’est tout.

          Répondre
          • Ce n’est pas là non plus exact puisque pour les particuliers les batteries Li-on recyclées ne sont pas très chères et peuvent durer longtemps comme on commence à le constater. Et même un simple rendement de 70% du rendement initial est suffisant pour un habitat comparé à un véhicule donc çà dure longtemps car les pertes ne sont pas très fortes en pratiques.

            En conséquence de plus en plus de particuliers ou d’entreprises etc s’équipent dans le monde, notamment au Japon, Etat-Unis, Australie etc et les constructeurs automobiles proposent des offres solaires et stockage inclus comme bien d’autres entreprises.

            Cà a un impact positif sur le réseau et c’est assez rapidement amorti pour les personnes qui se déconnectent du réseau et qui par exemple chargent aussi leur véhicule électrique via le solaire.

            Les coûts de réseaux représentent en effet par exemple en France 30% à 66% de la facture en fonction de sa consommation et de son contrat.

            Mieux encore, les batteries de flux qui permettent des capacités de stockage en centaines de MW sans pertes qui peuvent s’ajouter en série permettent des prix très bas.

            On arrive ainsi à 30 euros le MWh solaire ou éolien stockage inclus dans des appels d’offres aux Etats-Unis, Australie etc comme j’avais déjà évoqué avec plusieurs liens et c’est une demande des opérateurs de réseaux de proposer des appels d’offres “stockage inclus” pour transférer la charge de la gestion des flux locaux aux gestionnaires de parcs de production solaire ou éolien, concept qui se propage en Europe.

          • Vous pouvez citer un chiffre pour ces batteries Li-ion d’occasion plutôt que d’essayer de noyer le poisson ?

          • Je vous laisse regardez les prix des batteries pour le stockage domicile, il y a différents types (Li-ion, de flux etc) et de nombreuses marques. C’est courant désormais sur le marché donc c’est un peu comme pour les panneaux ou tuiles solaires dont les produits sont encore bien plus nombreux.

            Cà dépend de plein de paramètres d’un habitat donc citer un prix sans le rapporter à un type d’habitat et de consommation n’a pas de sens. On sait juste que c’est assez vite amorti aux prix actuels. Sauf erreur de ma part il y a déjà plus de 20.000 personnes concernées en France et la CRE a évoqué ce sujet ces jours-ci soulignant une progression assez rapide.

            Le marché est bien plus développé bien sûr dans d’autres pays.

      • Les grands systèmes électriques peuvent très bien faire face à l’augmentation de la part des énergies renouvelables intermittentes en sécurisant d’autant plus leur réseau :

        Denmark (52.8%) : Ce n’est pas un si petit pays en terme de consommation énergétique, beaucoup de régions du monde sont dans des situations similaires avec généralement une moindre densité d’habitants donc c’est loin d’être un cas unique ou simple.

        South Australia (48.4%) complètement à l’écart du réseau et qui met donc en place du stockage sous forme de Step dont le pays regorge. Cà représente un investissement initial mais on connaît très bien le bilan, la durabilité, les rendements désormais élevés et le faible coût d’usage.

        Uruguay (32.2%)

        Germany (26%)

        Ireland (24.6%)

        Spain (23.2%)

        http://ieefa.org/study-wind-solar-wont-break-grid/

        Le Danemark exploite principalement de l’éolien dans sa part de renouvelables, sa situation n’était donc pas aussi simple que Bachoubouzouc tente de le dire (solaire, biomasse, géothermie manquant) et c’est tout à l’avantage des pays limitrophes de coopérer comme nous le faisons avec l’Espagne, la Suisse, l’Italie, l’Allemagne, la Grande-Bretagne etc. Cà permet au Danemark d’augmenter sa part de stockage progressivement.

        Résultat :
        – la pente de baisse des émissions de C02 y est plus forte que chez nous
        – leur efficacité énergétique est meilleure
        – leur sécurité réseau également meilleure
        – leur émissions importées inférieures
        – leur part d’exportations cleantech proportionnellement supérieure à la nôtre, de même que les emplois concernés
        – les subventions au renouvelables vont bientôt s’arrêter (d’ici 2 à 3 ans selon le gouvernement danois), leur prix d’électricité commence à baisser depuis 2015 et hors taxes (notamment d’efficacité énergétique) ces prix sont inférieurs aux nôtres notamment pour les entreprises (voir Eurostat prix hors taxes et tableaux chiffrés détaillés ci-dessous)

        – De plus ils sont en mesure de produire de l’éolien offshore proche de 45 euros le MWh et moins de 40 euros pour l’onshore, à comparer à plus de 125 euros le MWh pour un EPR.

        .

        Répondre
        • Non, vous racontez encore et toujours des foutaises :

          Le Danemark est un pays tellement bien interconnecté avec ses voisins qu’il pourrait importer la totalité de sa conso électrique ! Il n’y a qu’en Europe qu’on peut trouver des petits pays avec des réseaux à ce point costauds qu’ils sont capables de faire ça. Nul part ailleurs dans le monde vous n’avez ça.

          Et ils peuvent avoir de l’éolien offshore à 45€/MWh avec leur vent stable de Mer du Nord et leurs fonds marins peu profonds, mais pour nous c’est pas le cas. Nous notre éolien offshore il est plus à 180€/MWh.

          Et idem, l’Uruguay rentre dans la catégorie des pays bénis par des masses d’hydroélectricité, ce qui fait qu’ils peuvent jouer à ce qu’ils veulent. Mais les grands pays de plaine d’Europe continentale ne pourront jamais. Et la preuve :

          Malgré des centaines de milliards d’euros investis (!) aucun de ces grands pays européens n’a ne serait-ce que plus d’un tiers de solaire+éolien. Je ne parle pas de 80%, hein, je parle de seulement un tiers ! Et déjà là, ça se fait au prix de curtailment !

          Quant à l’Australie du Sud, pour la Nième fois, elle n’a pour l’instant pas ces STEP. Pour l’instant elle a du sable et des coupures électriques.

          Energie+, pour la Nième fois, ce que vous dites ne tient tout simplement pas la route. Ça ne tenait déjà pas la route la première fois où vous me l’avez dit, et ça n’a pas changé d’un point depuis. Ça n’est pas à l’usure que la physique, la technique et la logique vont soudainement changer pour vous donner raison !

          Répondre
          • Une fois de plus Bachoubouzouk est pris la main dans le pot de confiture, en flagrant délit d’enfumage. Il n’y a pas que le Danemark qui propose de l’éolien offshore à bas prix ; en Allemagne, deux appels d’offre sur des parcs éoliens offshore ont été remportés à 33 euros le MWh en 2017, et au Royaume Uni en l’espace de 2 ans les coûts ont été divisés par deux, pour arriver à 66 euros le MWh, bien en dessous du tarif garanti par Londres pour les EPR de Hinkley Point ( soit 104 euros).
            La conviction des citoyens tournés vers les renouvelables est empreinte de civisme et de respect pour notre présent et pour l’avenir de nos enfants. Ma conviction s’est forgée sur mon vécu et notre histoire, mon parcours professionnel fait de réflexion, de stratégie et de sang froid ne me porte pas vers les comportements ridicules dont Bachoubouzouk tente d’affubler les tenants de la sortie du nucléaire. Le nucléaire est une monstruosité et un accident de la pensée humaniste et nous devons en sortir au plus tôt pour limiter les dégâts qui sont déjà là.

        • Et encore une fois, vos chiffres pour l’EPR sont une mascarade. D’ailleurs vous ne citez jamais les mêmes deux commentaires d’affilé…

          Répondre
        • Calmez vous Bachoubouzouc ! réfléchissez plutôt.

          La France est bien interconnectée aussi avec ses voisins et bénéficie des stockage en Suisse dont elle a besoin pour son nucléaire.

          Le réseau Entso-e s’étend très largement au delà de l’Europe.

          En bref nous avons tous avantage à être interconnectés pour faire des économies et accroître la sécurité du réseau.

          Le Danemark n’a pas autant d’énergies renouvelables dont nous disposons par chance très largement. Donc c’est plutôt bien d’en arriver là où il est arrivé avec une part d’éolien importante.

          Comme vous ne le savez sans doute visiblement pas; il est beaucoup plus difficile et plus coûteux d’implanter une éolienne offshore dans le sol qui dans le domaine maritime est souvent incertain et demande plusieurs types d’études que de faire de l’éolien flottant, donc là aussi ce n’est pas un avantage pour eux d’avoir une partie de fonds maritimes de faible profondeur.

          Si le Danemark avait fait du nucléaire, croyez vous qu’il n’aurait pas utilisé les connexions avec ses voisins et les stockages notamment en Norvège comme nous avec la Suisse ?

          Si vous connaissez le Danemark, où aurait-il construit des barrages ?!

          Il lui aurait fallu mettre en place un coûteux secteur nucléaire, prévoir des usines de retraitement et des sites de stockage (en Suède et en Allemagne notamment les sites pourtant soigneusement choisis prennent l’eau et çà ne fait pas bon ménage du tout avec les déchets stockés !). Et s’assurer de pouvoir être fourni en uranium dont nous défendons des sites de production en partie avec nos interventions militaires car sinon tous les terroristes savent que c’est stratégique, il faut donc une armada et çà a un coût énorme (en partie opération au Mali proche du Niger). Mais çà vous le passez sous silence.

          De plus vous faîtes erreur à penser que les mix doivent être majoritairement solaire PV et éolien. Regardez les nombreuses simulations qui sont faîtes pour 100% d’énergies renouvelables pour 20 zones géographiques et 139 pays dont on dispose de toutes les données énergétiques et climatiques comme celles entre autres de Stanford dont les mix ne sont pas figés mais peuvent varier selon les objectifs que l’on a :

          http://thesolutionsproject.org/why-clean-energy/

          Vous avez majoritairement une part de toutes ou partie des énergies renouvelables et regardez les gains dans les bas des tableaux de chaque pays concernés.

          Dans certaines régions très ensoleillées ou très venteuses, il est évident que l’on peut avoir un mix très portés sur l’une ou l’autre de ces énergies avec du stockage ou autre si l’on souhaite.

          Donc chaque pays utilise de manière optimale les ressources renouvelables locales les plus appropriées dont il dispose et il les optimise. C’est pareil pour les connexions et stockages et pareil pour toute énergie. On ne raisonne généralement pas en vase clos (sinon ce n’est pas optimal et çà coûte très cher)

          Les renouvelables se développent globalement depuis peu de temps dans le monde et les stockages arrivent ensuite. Il est donc normal que l’Australie du Sud n’a pas eu le temps de mettre en place ses stockage naturels donc laissez leur le temps. D’autant qu’avec les changements de gouvernement de ces dernières années et les lobbies fossiles en place çà n’a pas été facile si vous avez suivi l’histoire de l’énergie là bas.

          Par ailleurs vous oubliez que contrairement au nucléaire, des régions entières, des communes, des villes, des bâtiments, des habitats peuvent être à énergie positive (ou le sont déjà) et de plus en plus se déconnecter du réseau. Cà permet à la fois d’alléger et de sécuriser le réseau global mais en plus d’ouvrir de nombreuses perspectives au plan local.

          Vous avez ainsi déjà en France des régions qui produisent près de 100% de leur consommation électrique, donc qui peuvent se déconnecter du réseau en faisant une part de stockage. Et beaucoup si ce n’est déjà fait arrivent à 100% ou vont y arriver dès 2020. Et beaucoup d’autres dans le monde entier.

          Donc je crains que vous n’ayez raté des épisodes de l’histoire de la transition énergétique en cours !

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        • Merci encore Energie+ pour toutes vos précisions très intéressantes et bien fondées. Finalement… c’est grâce à ce Bachoubouzouk (qui signifie “mauvaise tête en turc) à sa mauvaise foi et à ses élucubrations que nous pouvons en profiter… 🙂

          Répondre
  • Merci Charentas ! C’est vrai que Bachoubouzouc nous fait perdre du temps avec sa vision “dans le rétroviseur” et à répéter toujours les mêmes choses sans se documenter sur les renouvelables ni les approfondir et c’est regrettable car pendant ce temps là il y a beaucoup d’avancées, quasiment chaque semaine dans ces dernières, de même que le stockage, l’efficacité énergétique, les transports, la mobilité, les bâtiments etc que l’on a pas le temps de poster ici.

    Et pendant ce temps le compteur tourne car nos centrales nucléaire ont déjà 34 ans d’âge moyen et on importe encore 49% d’énergies fossiles depuis près de 25 ans.

    Plus globalement il y a une importante mutation en cours (et plusieurs transitions dans la transition) qui n’est pas assez bien présentée par la presse car ça va un peu trop vite pour elle en général qui ne peut pas tout traiter, en plus avec la diversité des thèmes, et les sujets sont souvent un peu complexes. En plus sur certains thèmes on communique assez peu vue la concurrence et pourtant çà avance.

    C’est d’autant plus dommage que l’on consomme bêtement (comme le pétrole – et secondairement le gaz – qui a bien d’autres applications que sous forme “combustible” dans notamment des moteurs thermiques à bas rendement et qui sont souvent recyclables : chimie, pharmacie, plastiques, pvc, textiles, revêtements, engrais etc) le combustible nucléaire alors qu’il a des applications plus intéressantes dans plusieurs domaines et en particulier dans le domaine spatial qui prend son essor (il concerne déjà 150.000 personne rien qu’en Chine) et où il est souvent difficile à substituer dans les conditions spatiales (on imagine mal en effet des éoliennes sur la lune ou sur Mars !) :

    https://www.youtube.com/embed/kIoxfHtplWY

    Dommage que Bachoubouzouc ne soit pas tourné vers l’avenir et des applications plus utiles à terme du nucléaire pour l’humanité, mais sans doute attend-t-il que la Terre soit absorbée par son étoile le soleil car c’est du nucléaire ! 🙂

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