Le ministère de la Transition écologique et solidaire et l’association Financement participatif France (FPF) ont signé, jeudi 28 septembre 2017, une convention de partenariat dans le but de créer un nouveau label « financement participatif de la croissance verte » dédié aux projets de financement participatif qui participent à la transition écologique en France. Les premiers projets devraient être labellisés en fin d’année 2017 et présentés lors de la conférence World Efficiency organisée du 12 au 14 décembre à Paris.
Conçu comme le moyen de qualifier les projets de financement participatif qui concourent à la transition énergétique et écologique dans les territoires et permettent ainsi de réorienter les financements vers une économie bas carbone, ce label concernera toutes les formes de financement participatif (dons, prêts, capital, obligations, royalties et minibons).
Lire aussi : Le crowdlending : un financement participatif qui soutient les énergies renouvelables
Tous les projets hébergés sur les plateformes de financement participatif seront donc éligibles à la condition qu’ils relèvent d’une activité « verte » au sens de la nomenclature inspirée du label Transition énergétique et écologique pour le climat (TEE). Il s’appuiera principalement sur la transparence de l’information relative au projet et sur la prise en compte d’indicateurs mesurant ses impacts sur l’eau, la biodiversité, le changement climatique et l’économie circulaire.
[CP] Un label pour reconnaître les projets de financement participatif de la transition énergétique et écologique
➡️ https://t.co/xqgxTXUlDj pic.twitter.com/Q3k5Sfoih6— Écologique Solidaire (@Min_Ecologie) 28 septembre 2017
A l’instar du label Transition énergétique et écologique pour le climat à destination des fonds d’investissement et autres sociétés de gestion financière, créé en décembre 2015, cette nouvelle certification a pour objectif de mobiliser l’épargne vers la lutte contre le changement climatique. Elle avait été expressément demandée par les plateformes de financement participatif elles-mêmes afin de leur permettre de mieux identifier sur leurs sites (et donc mieux promouvoir) les projets responsables et durables.
Laisser un commentaire