Changement climatique : la France veut aller plus vite dans sa lutte

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Changement climatique : la France veut aller plus vite dans sa lutte | L'EnerGeek

Comptant déjà parmi les pays moteurs du mouvement de lutte contre le changement climatique depuis les accords de Paris de 2015 et les importants efforts diplomatiques consentis par le gouvernement, la France a réaffirmé ces dernières semaines toutes ses ambitions sur ce dossier en se posant comme l’alternative au leadership américain. Une posture que le nouveau ministre de la transition écologique et solidaire Nicolas Hulot entend bien assumer en accélérant la concrétisation de la transition énergétique nationale et l’atteinte des objectifs français en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Fort de l’écho international du nouveau slogan français pour le climat « Make our planet great again » (troll du slogan de campagne de Donald Trump), le nouveau président français Emmanuel Macron semble vouloir s’engager pleinement dans la transition énergétique. Présent à Bologne en Italie lundi 12 juin 2017, dans le cadre d’une réunion des ministres de l’Environnement du G7, son ministre de la transition écologique Nicolas Hulot s’est en effet exprimé pour une accélération du mouvement de lutte contre le changement climatique et cela en dépit du retrait des Etats-Unis.

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« Nous allons probablement rehausser nos propres objectifs de réduction d’émission de gaz. En tout cas les accélérer dans le calendrier », a déclaré M.Hulot, précisant qu’il comptait « très rapidement travailler sur des financement innovants », y compris la taxe sur les transactions financières, dont la discussion est au point mort en Europe. Critiquant vivement le changement de cap des Etats-Unis, le ministre s’est toutefois refusait à tout excès de catastrophisme, soulignant que cet accord « irréversible » était « le seul cadre juridique des négociations ». « L’économie bas carbone, qui sera le modèle dominant, est en marche, cette transition est irréversible », a-t-il ajouté.

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Il reste malgré tout que le retrait américain aura de fortes conséquences sur le niveau de financement prévus pour venir en aide aux pays les plus touchés par les effets du réchauffement climatique. Les Etats-Unis s’étaient engagés, comme les autres pays signataires, à financer la Convention climat des Nations-Unies, et surtout à contribuer au financement du fonds vert pour le climat, à hauteur de trois milliards de dollars, dont un milliard déjà versé.

Crédits photo : DR – Ministère de la transition écologique

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