OPEP : faibles chances de consensus et cours du pétrole à la baisse - L'EnerGeek

OPEP : faibles chances de consensus et cours du pétrole à la baisse

pétrole coronavirus Chine

A seulement quelques jours de la prochaine réunion de l’Opep à Vienne, les pays exportateurs de pétrole sont toujours engagés dans d’âpres négociations. Visant à obtenir une limitation de la production pétrolière, elles créent une situation instable responsable pour une large part de la nouvelle baisse des cours pétroliers enregistrée vendredi dernier.

Plus de six mois après l’échec des négociations de Doha, les pays de l’Opep et la Russie étaient pourtant parvenus fin septembre à un accord de coopération dont les termes permettaient de soutenir la stabilité sur le marché du pétrole et de garantir un niveau constant d’investissements sur le long terme.

Lire aussi : Transition énergétique : les géants du pétrole prennent le train en marche

Mais si les pays de l’Opep se sont dits prêts à abaisser leurs quotas de production, certains désaccords persistent avec notamment l’Irak ou la Libye. Si l’Opep souhaite en effet réduire sa production à 32,5/33 millions de barils par jour afin de relancer des cours déprimés par une surabondance de l’offre depuis l’été 2014, Bagdad veut pouvoir augmenter sa production, invoquant les besoins liés à la reprise de Mossoul. La Libye quant à elle exclut toujours toute réduction de sa production compte tenu des difficultés économiques que rencontre actuellement le pays.

De son côté, la Russie, l’un des premiers producteurs mondiaux de pétrole aux côtés de l’Arabie saoudite et des Etats-Unis, continue de participer aux consultations entre pays producteurs en vue d’arriver à une limitation concertée de l’offre. Le pays ne se joindra toutefois aux négociations qu’une fois un accord trouvé au sein de l’Opep. “Nous sommes solidaires de la position suivante: les pays de l’Opep doivent arriver à un consensus au sein de l’organisation, avant que les pays non membres ne puissent se joindre à un accord“, a déclaré samedi le ministre de l’énergie russe Alexandre Novak.

Lire aussi : Hydrocarbures : Moscou cède ses actifs dans le sixième producteur russe de pétrole

Des hésitations qui pèsent logiquement sur le cours du brut. Vendredi 25 novembre dernier, les cours du pétrole ont une nouvelle fois nettement reculé, le marché craignant que la Russie ne se joigne pas aux efforts de réduction de la production.

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
jeu 12 Oct 2023
Le rétrofiter sa voiture : une solution d'avenir ? Depuis le début du XXIe siècle, la mobilité verte est au cœur des préoccupations environnementales et le gouvernement en fait une priorité en multipliant les aides, telles que le bonus écologique,…
Après la mise à l'arrêt du projet NEMO, développé par Naval Energies et Akuo Energy en 2018, un groupe de sept entreprises européennes, réuni derrière Global OTEC, lance un nouveau projet de conversion d'énergie thermique des mers (ETM) aux îles…
ven 20 Oct 2023
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, était "L'invitée politique" sur Sud Radio, interviewée par Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio, le 20 octobre 2023, dans “L’invité politique”. L'annonce de la réforme de la tarification énergétique européenne marque un tournant dans…
lun 4 Mar 2024
L'OPEP+, en tant qu’organisation réunissant les plus gros pays producteurs de pétrole, orchestre l'offre de brut avec une précision qui cherche à équilibrer les intérêts économiques globaux et la stabilité énergétique. Mais en février 2024, l’organisation a annoncé une stratégie…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.