Alors que le Royaume-Uni développe massivement les énergies renouvelables, le réseau électrique insulaire cherche à renforcer ses capacités de stockage par batterie. Dans ce contexte, le National Grid vient de signer un contrat avec EDF Energy Renewables pour la construction d’une unité de 49 MW.
D’après le magazine The Economist, pendant les six dernières années le gouvernement britannique a baissé d’un tiers les prévisions de coûts pour la production d’électricité de l’éolien terrestre. La Grande-Bretagne bénéficiera par ailleurs bientôt du courant de la plus grande ferme d’éoliennes off-shore au monde, d’une puissance de 3 GW.
En attendant que l’Accord de Paris soit ratifié par l’ensemble des pays signataires, nos voisins d’outre-Manche se tournent déjà vers les énergies propres, faiblement émettrices – voire sans émission – de CO2. Néanmoins, avec la multiplication des éoliennes, le réseau électrique britannique National Grid souhaite renforcer ses capacités de stockage afin de garantir sa stabilité, malgré l’accroissement des énergies intermittentes au sein du mix énergétique.
Le 26 août, la filiale de l’énergéticien français EDF Energy Renewables a ainsi annoncé avoir remporté un appel d’offres pour la construction d’une unité de stockage par batterie de 49 MW. A cette occasion, le directeur général, Matthieu Hue, a déclaré que « ce succès témoigne de l’expertise du groupe EDF et de son aptitude à déployer des solutions innovantes et compétitives » alors que « l’essor d’un mix énergétique diversifié et orienté vers la décarbonisation offre un bel avenir à la technologie de stockage par batterie ».
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