EPR finlandais : toujours pas d’accord entre Areva et TVO

Publié le
Lecture : < 1
EPR finlandais : toujours pas d’accord entre Areva et TVO | L'EnerGeek

OlkiluotoAprès de longs mois de négociation, TVO et Areva ne sont pas encore parvenus à un accord au sujet de l’EPR d’Olkiluoto. Pourtant, le responsable de l’énergéticien finlandais, Jarmo Tanhua, pensait avoir trouvé un « accord de principe ».

En Finlande, la France exporte sa technologie nucléaire. Seulement, l’EPR qui devait être livré par Areva accumule les retards, tandis que des malfaçons dans le gros-œuvre ont entraîné de multiples surcoûts. Désormais, les deux partenaires s’accusent réciproquement et réclament des milliards d’euros d’indemnités (3,52 milliards pour Areva et 2,6 milliards pour TVO).

Impliqué dans ce dossier, le ministre français de l’économie, Emmanuel Macron, demande aux deux groupes de s’entendre au plus vite depuis le mois de janvier déjà. Alors que le patron de TVO accuse les négociateurs français de ne pas chercher à régler le litige à l’amiable, Areva assure continuer à faire les efforts pour trouver un compromis. « De notre côté, la porte reste ouverte » précise ainsi le groupe tricolore à l’AFP.

Crédit Photo : @UsineNouvelle

1 réflexion au sujet de « EPR finlandais : toujours pas d’accord entre Areva et TVO »

  1. Ce que l’article omet, c’est que le client Finlandais n’a aucun intérêt à voir le chantier s’achever. Cela fait maintenant plus de 10 ans que des milliers de personnes travaillent dans cette région pour AREVA, alors que TVO, depuis la crise de début 2000 a gelé les constructions de ses papeteries qui étaient sensées consommer l’électricité de l’EPR.
    Ce chantier rapporte à la Finlande. Un EPR qui fonctionne sera un fardeau.

    Les fameuses malfaçons dans le gros oeuvre ont été faites par le génie-civiliste finlandais imposé par TVO (contrat). Cette défaillance a coûté à AREVA des millions d’euros car il a fallu demander à Bouygues de reprendre en cours de route le génie-civil (il a sauvé la mise mais se l’ai fait payer à prix d’or).

    En contre-partie, il n’y a pas eu que des malfaçons dans le gros oeuvre. Celles-ci ont même été les moins coûteuses. Il y en a eu dans tous les domaines. C’est ce qui arrive dans un projet de cette ampleur, quand on réveille une industrie (nucléaire) en sommeil depuis plus de 10 ans.

    Répondre

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.