Isabelle Kocher sera nommée directrice générale d’Engie (ex-GDF Suez) le 3 mai. Sans attendre le passage de relai, l’énergéticien veut se confronter aux contraintes de la transition énergétique.
Interrogée par Le Parisien sur son arrivée prochaine à la direction d’Engie et sur les actuels défis de l’entreprise du CAC40, Isabelle Kocher a tenu à saluer le rôle de son prédécesseur : « Gérard Mestrallet est le fondateur de notre groupe. Engie s’apprête à vivre une véritable transformation. C’est important qu’il soit là ».
Au cours de cet entretien elle a notamment affiché son intention de s’appuyer sur l’énergie solaire pour réussir la transition énergétique. Selon elle, « pour la première fois, une énergie réconcilie consommation et lutte contre le réchauffement climatique. Le solaire, et plus généralement les énergies renouvelables, vont également bouleverser la géopolitique ».
Pour mémoire, dans son tableau de bord : solaire photovoltaïque pour le quatrième trimestre 2015, publié le 29 février 2016, le Commissariat Général au Développement Durable estimait la puissance du parc solaire photovoltaïque français à 6 549 MW.