Le parc nucléaire français adapté à la transition énergétique selon Jean-Bernard Lévy

Le parc nucléaire français adapté à la transition énergétique selon Jean-Bernard Lévy

parcnucleaireDepuis l’adoption de la loi sur la transition énergétique en août dernier, on connait plus précisément les modalités de la transition énergétique en France. Ainsi, pour rééquilibrer son mix énergétique, la France devra augmenter la part des ENR et conserver la puissance installée du nucléaire. Dans une interview au journal Le Monde, le PDG d’EDF Jean-Bernard Lévy estime que “63 gigawatts est un plafond, mais un plancher”.

Dans la loi de transition énergétique, la part du nucléaire dans la production électrique française a été fixée à 50% en 2025. Interrogé sur les moyens pour atteindre cet objectif, le responsable de l’exploitant des centrales nucléaires françaises assure que “notre parc nucléaire doit continuer de fonctionner à son niveau actuel”. Aujourd’hui, l’atome nous permet effectivement non seulement d’obtenir une indépendance énergétique, mais surtout d’émettre très peu de dioxyde de carbone ; à titre indicatif, on peut souligner que “la moyenne européenne est à 325 grammes par kilowattheure contre 15 grammes pour l’Hexagone”.

Toujours dans le souci de respecter les mesures proposées par le gouvernement et adoptées par le parlement, l’énergéticien  de nous assurer que “nous allons garder notre parc au niveau où il est aujourd’hui. Lorsque le réacteur de Flammanville sera disponible, nous devrons retirer deux réacteurs”. En d’autres termes, “il n’y a pas d’autres fermetures de prévues dans les dix ans à venir”. Un choix conforme à la stratégie CAP2030  qui consiste à “s’orienter vers les fillières d’avenir” et notamment à “doubler les capacités d’EDF dans les énergies renouvelables  en Europe d’ici quinze ans”.

Rédigé par : jacques-mirat

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COMMENTAIRES

  • Doubles les énergies renouvelables ? C’est un gag ? C’est déjà ce qui plombe les comptes d’EDF en créant des surcapacités électriques faisant fondre les prix de gros à 28 euros le MWh, en provoquant un énorme manque à gagner. Ou alors EDF pofiter de ce secteur très subventionné (les enr) pour compenser ce qu’il perd ailleurs avec le nucléaire, mais par là-même il contribue aussi à la chûte des prix.

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  • Son raisonnement est imparable. Pourquoi arrêter, comme voudraient le faire croire des utopistes comme Hulot, une grande partie des centrales qui nous fournissent un kWh à prix imbattable sans émettre de CO2 ? Ce serait un énorme gâchis financier en plus d’être une colossale bêtise stratégique (comment alimenter notre pays en électricité quand le vent ne souffle pas ???).
    Et si on va au bout, le discours subliminal est : pourquoi arrêter Fessenheim ? Si c’est pour respecter une loi iconoclaste, il n’y a qu’à l’abroger !!!
    Quand on pense que nos politiciens sortent de l’ENA ou de Sciences Po et arrivent à pondre autant d’absurdités ! A moins que ce ne soient des calculs électoraux ? Bon sang, mais c’est bien sûr !

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