Invité de la matinale d’RTL le mardi 16 février dernier, le PDG d’EDF Jean-Bernard Lévy a expliqué que l’entreprise publique ne verserait pas de « dividendes en cash » à l’Etat, actionnaire majoritaire. Cette décision a été prise par les pouvoirs publics eux-mêmes, qui octroient donc 1,8 milliard d’euros supplémentaires à l’énergéticien pour réaliser ses ambitions en 2016.
L’année 2016 sera « bonne » pour EDF selon son président Jean-Bernard Lévy. Ce dernier a indiqué au micro d’RTL que l’entreprise allait réaliser des gigantesques investissements afin de « faire en sorte que les Français continuent de payer leur électricité nettement moins chère que dans les pays voisins ». De plus, l’électricien s’est engagé dans de nombreux projets comme celui du Grand Carénage et se prépare également à en entamer la construction des deux EPR en Angleterre.
Pour mener de front tous ces chantiers, le champion de l’énergie tricolore peut compter sur la confiance de ses partenaires chinois mais aussi sur une décision financière stratégique de l’Agence de Participation de l’Etat. Selon le journal Le Figaro, « l’Etat optera pour le versement en actions du solde sur dividende ». Autrement dit, l’Etat actionnaire renonce à récupérer des dividendes en cash pour 2015, ce qui permet ipso facto d’augmenter le capital de l’entreprise de 1,8 milliards d’euros.
EDF, selon les termes de la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, est « l’opérateur de la transition énergétique ». L’électricité fournie par l’entreprise, en grande partie nucléaire et renouvelable, est effectivement bas carbone, puisqu’elle n’émet quasiment pas de gaz à effet de serre. Le groupe s’est également lancé dans un développement ambitieux de ces énergies vertes et entend doubler leur part dans sa production énergétique d’ici 2030 – de 28 à plus de 50 gigawatts.
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