Pour un montant de « plusieurs dizaines de millions d’euros », Areva vient de signer un contrat lui confiant la responsabilité de démanteler le réacteur nucléaire Superphénix. C’est la première fois en France que de pareilles opérations seront réalisées sur un réacteur de plus de 1.000 mégawatts de puissance.
Malgré ses difficultés financières, Areva est parvenue à s’entendre avec EDF pour gérer le démantèlement du Superphénix. Ce réacteur nucléaire d’une puissance de 1 240 MW a fonctionné durant une dizaine d’années avant que le gouvernement de Lionel Jospin décide sa fermeture. Depuis 1999, EDF s’évertue à mettre hors service l’installation et vient de confier à Areva le soin de poursuivre les opérations.
Sur le site de Creys-Malville, l’entreprise dirigée par Philippe Knoche doit désormais s’occuper de démanteler les équipements internes de la cuve. Pour plusieurs dizaines de millions d’euros, elle est entre autres chargée de réaliser des études préalables puis des travaux de démantèlement des équipements. Par ailleurs, le marché porte également sur le conditionnement des déchets du réacteur.
Les travaux vont être confiés à l’entité Démantèlement et services d’Areva, qui emploiera jusqu’à 50 salariés lors du pic de chantier. Ils dureront jusqu’en 2024 ; une fois le démantèlement de la cuve terminé, 4 années seront encore nécessaires afin de démolir les bâtiments.
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