Le syndicat des professionnels du secteur, France énergie éolienne (FEE), a publié la seconde édition de l’Observatoire de l’éolien le 18 novembre. Réalisé avec le cabinet Bearing Point, ce document présente « une photographie précise de la filière éolienne et de ses atouts ».
En juillet dernier, la production éolienne cumulée sur le territoire atteignait les 9,8 GW, et « cette année, nous devrions être sur un rythme de 1 200 mégawatts (MW) installés » assure Frédéric Lanoé, le président de FEE. Le rythme aurait donc doublé par rapport à 2013 (630 MW installés) et la filière représente désormais 12.520 emplois dans 750 entreprises.
Grâce à ce second souffle, la France est devenue la quatrième puissance éolienne du continent et l’objectif d’atteindre les 20 000 MW en 2020 semble désormais crédible. Avec 850 parcs et 4 900 éoliennes, cette énergie renouvelable représente 4,1% de la consommation française d’électricité.
Très innovante, « la filière éolienne française importe autant qu’elle exporte » précise Frédéric Lanoé. En l’espace de 10 ans les éoliennes se sont véritablement transformées ; alors qu’elles mesuraient 105 mètres en « bout de pale » en 2005, elles culminent à 140 mètres aujourd’hui. Au cours de cette même période, elles ont également pu doubler leur puissance moyenne, passant de 1MW à 2 MW.
A présent, « nous sommes prêts à revoir à la baisse le prix de l’électricité produite en réduisant nos coûts », affirme Jean-Louis Bal, le président du Syndicat des énergies renouvelables (SER).
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