La communauté d’agglomération brestoise poursuit le développement de son réseau de chaleur. Outre son extension prévue de 20 à 45 km et la création d’une chaufferie au bois d’ici l’année prochaine, ce réseau de chauffage urbain sera bientôt doté d’un nouveau dispositif de stockage thermique inédit, selon un communique publié cette semaine. Un réservoir d’eau chaude installé sur le site de l’Université de Bretagne Occidentale et qui permettra de lisser l’approvisionnement de chaleur renouvelable, évitant ainsi le recours aux énergies fossiles.
Optimiser la gestion des pointes d’appel de puissance
En parallèle du développement de son réseau, Brest métropole entend optimiser l’efficacité énergétique et la gestion des pointes d’appel de puissance, qui ont généralement lieu le matin ou après un week-end, lorsque les abonnés remettent en route le chauffage. Une demande en énergie supplémentaire qui nécessite généralement la mise en service de chaufferies d’appoint au gaz, augmentant ainsi la combustion d’énergies fossiles et donc les émissions de gaz à effet de serre.
Pour y remédier, la société Eco-chaleur, filiale de groupe Dalkia en charge du réseau de chaleur urbain brestois dans le cadre d’une délégation de service public, a réalisé une étude de faisabilité de stockage thermique afin de simuler les bénéfices qui pourraient être obtenus par cette technologie pour lisser les appels de puissance.
Si le concept du stockage d’énergie thermique est largement validé au niveau technique, sa mise en œuvre effective en France est très peu répandue, et le projet de stockage emmenée par Eco-chaleur de Brest sera le premier ouvrage de ce type à l’échelle nationale.
Le tour miroir des énergies : un réservoir de stockage inédit
Destiné à optimiser le réseau de chaleur local, ce nouveau projet énergétique prendra la forme d’un vaste réservoir d’eau chaude installé sur le campus du Bouguen au sein de l’Université de Bretagne occidentale (UBO).
Ce réservoir baptisé par son auteur “tour miroir des énergies ” en lien avec sa forme cylindrique, sera alimenté en chaleur par l’Unité de valorisation énergétique des déchets (Uved) et permettra de satisfaire en partie les importants besoins en chauffage de l’Université. Chargé au moment où la demande en chaleur est faible, la chaleur sera redistribuée lors des moments de fortes sollicitations, évitant l’appoint par l’énergie gaz au démarrage du chauffage le matin.
Comme l’explique Pierre-Henri Argouarch, l’architecte du projet, “il s’agit tout simplement de superposer des couches d’eau à différentes températures, tout comme l’eau chaude et l’eau froide des océans qui ne se mélangent pas, générant ainsi les courants marins”.
Unique en France, cette tour des énergies mesurera 9 m de diamètre sur 19,5 m de haut, pour un volume de 1000 m3. Prévue pour juin 2016, elle devrait produire, selon les estimations, suffisamment d’énergie pour alimenter 400 logements, et réduire de 12.700 tonnes les émissions de C02 de la métropole brestoise sur les 20 prochaines année, et cela pour un coût global de 1,5 million d’euros.
Crédits photo : A3 – Argouarch architectes associés
COMMENTAIRES
COP 21 , Une chance sans précédent !
Je m’explique : Tout est lié , L’énergie les guerres et le terrorisme
Comment sont-ils financés ?
Tout simplement par le pétrole le gaz etc..en bref les énergies fossile.
Oui une chance pour dénoncer les lobby qui continuent à acheter ce poison,( Un leurre lorsque que l on nous dit que tout ira mieux dans 50 ans ou à la fin du siècle , de qui ce moque t-on ?
Des moteurs à énergie libre existent depuis des décennies
, 100% autonome et ils sont au point ! Il suffirait tout simplement un courage politique pour en lancer la production !
Je ne comprend pas !
( J’ai un ami qui m’a dit , Richard …… ton idée est tres bien mais elle est UTOPIQUE .
Je lui ai répondu qu’à toutes les époque , des bien pansant riaient avec l idée de passer de la bougie à la lumière électrique et les mêmes se moquaient à l’idée de faire voler plus lourd que l’air et des exemples il y en a ; Tous ceux qui ont des intérêts personnel refuseront le progrès
Je ne fait parti d’aucun mouvement écologiste mais ;l’écologie en tant que logique de survie appartient à chacun de nous et il faut très vite développer et utiliser les énergies libres, ne plus dépendre des pays producteur de pétrole,de gaz,etc..C’est la ruine de nos états soyons indépendants !
En France nous n’avons pas de pétrole mais nous avons des idées, il suffirait tout simplement de réaliser un audit sur les dépenses énergétiques des particuliers,des entreprises et des collectivités territoriales., plus les 100 milliards que coûte la pollution Nous récupérerions des milliards d’Euros qui seraient réinvestis dans la consommation.
Ces énergies existent et sont disponibles pour tous ,les brevets sont tout simplement bloqués.
Pourquoi nous en priver ?
Le résultat serait immédiat .
L’industrie dans sa globalité redémarrerait et des milliers d’emplois seraient crées,la consommation repartirait à la hausse et les coûts de production baisseraient .
L’énergie représente à elle seule une part importante de nos dépenses .
C’est comme si à une époque nous avions refusé l’électricité pour améliorer la bougie.
En outre, l’argent du pétrole et du gaz ne sert-il pas à financer conflits et terrorisme internationaux ?
Malheureusement l ‘actualité nous le prouve tous les jours !
La décision de tout changer est entre nos main .
Richard Soulier