En Alsace, la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim continue de faire polémique. A la suite d’un courrier adressé par la ministre de l’Energie, Ségolène Royal, tous les syndicats se sont rassemblés pour dénoncer une décision politique.
A la fin du mois d’octobre, une véritable chaîne humaine s’est tissée devant la centrale de Fessenheim, afin de protester contre la fermeture de l’installation nucléaire. A l’appel de l’intersyndicale CFDT-CFE-CGC-CGT-FO, des centaines de personnes ont donc décidé de dénoncer un courrier du ministère de l’énergie qui demande à EDF de fermer la centrale d’ici à « la fin juin 2016 ».
Lors de ce rassemblement, le slogan : «Je fais partie des 2200 emplois sacrifiés» a été largement diffusé. Comme l’explique Magali Chupin, déléguée CFDT, l’énergéticien français est pris en otage par le gouvernement, qui souhaite se priver « d’un outil de travail sûr et générateur d’emplois dans la région », pour satisfaire un marchandage politicien avec les écologistes.
De son côté, le délégué CGT, Laurent Raynaud, dénonce une volonté « de précipiter les choses ». Selon lui, cette décision ne se justifie pas, sauf « peut-être [pour] faire un effet d’affichage », avant « la prochaine présidentielle » et à l’approche des élections régionales. Parallèlement, une contre-manifestation était organisée par une trentaine d’écologistes à Colmar, « là où se réunissait la Commission locale d’information et de sécurité ».
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