Alors que les attributions de permis de construire diminuent (-8,2%) et que les mises en chantiers suivent la même tendance (-6,1%), 51 500 emplois ont été supprimés dans le bâtiment. Face à ce ralentissement, la CAPEB vient de publier un rapport qui souligne l’importance des travaux d’économies d’énergie.
Depuis 6 ans, la récession frappe le secteur de la construction ; au cours du premier trimestre 2015, 51 500 emplois ont été supprimés. Mais si pour la journaliste du Monde, Isabelle Rey-Lefebvre, « tous les signaux sont au rouge », le président de la Fédération française du Bâtiment, Jacques Chanut, estime que la situation « est très paradoxale car les promoteurs, comme les constructeurs de maisons individuelles, ont réalisé de bonnes ventes (+14 % et +18 % par rapport à l’an passé) ».
Et pourtant, en 2014, on a effectivement assisté à « un bond de 10 % des défaillances [des entreprises], notamment des petites structures de moins de trois salariés ». Pour mieux comprendre les difficultés des acteurs de la construction, la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) a publié un rapport qui décrypte l’état du marché.
A la lecture de ce document, le journaliste d’Europe1, Gabriel Vedrenne, évoque une « zone de turbulence » pour décrire le premier trimestre de 2015. Toutefois, il indique également un motif de satisfaction : les chantiers d’Amélioration de la performance énergétique des logements (APEL). Pour résumer : malgré une « paralysie de la commande publique », les crédits d’impôts dédiés aux opérations d’efficacité énergétique permettent de sauver la saison des artisans.
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