Le 9 octobre dernier, EDF a signalé un « problème technique » sur le réacteur n°2 de la centrale de Flamanville, en cours de maintenance depuis le mois d’août. Tandis que l’ASN affirme suivre « attentivement l’évolution de la situation », elle souligne également que la panne électrique à l’origine de l’incident n’a pas entraîné de rejets radioactifs.

Vendredi soir, aux alentours de 18h, l’exploitant de la centrale nucléaire de Flamanville a informé l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) de la perte de « plusieurs alimentations électriques lors de travaux de maintenance ». Cette panne a été constatée sur le réacteur n°2 de la centrale, à l’arrêt depuis le mois d’août.

D’après l’ASN, plusieurs jours seront probablement nécessaires afin de rétablir l’alimentation électrique, assurée par un transformateur auxiliaire. Elle note par ailleurs que c’est la défection d’un joint de ce transformateur qui serait à l’origine de l’incident, même si l’on ignore pour l’instant la raison pour laquelle ce joint a cédé.

Dès que le problème a été constaté, une autre source d’alimentation électrique, au diesel, a pris le relai pour assurer le refroidissement de la piscine où est stocké le combustible. De ce fait, l’ASN précise qu’aucun dégagement radioactif n’a été enregistré, même si la journaliste de France Bleu Cotentin, Clémentine Vergnaud, note que « quelques employés [qui travaillaient à la maintenance du réacteur] ont été démobilisés ».