Le Sénat, majoritairement à droite, s’est opposé à l’objectif de réduction de la part du nucléaire à 50% du mix électrique d’ici 2025, précédemment retenu par l’Assemblée Nationale, majoritairement à gauche.
Après avoir été adopté à l’Assemblée Nationale en deuxième lecture fin mai, puis examiné en commissions au Sénat durant le mois de juin, le projet de loi de transition énergétique fait désormais l’objet d’un examen devant la Haute Assemblée – du 10 au 17 juillet.
Principale modification apportée au texte : la suppression de l’échéance de la réduction de la part du nucléaire à 50% du mix électrique français, initialement fixée à 2025 dans le texte approuvé par l’Assemblée Nationale.
« Si le Sénat consacre la réduction de la part du nucléaire grâce à la montée en puissance des énergies renouvelables, la Haute Assemblée a souhaité de nouveau avertir le gouvernement sur les dangers d’une sortie prématurée du nucléaire », explique Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat. « Dans un contexte économique chaque jour plus incertain, l’énergie d’origine nucléaire, malgré ses limites, demeure parmi les derniers avantages comparatifs dont la France peut se targuer ».
Le projet de loi de transition énergétique retournera le 22 juillet en dernière lecture devant l’Assemblée Nationale, majoritairement acquise à la gauche, et qui aura le dernier mot.
Crédit photo : Richard Ying & Tangui Morlier
Laisser un commentaire