Le Président de la Commission de l’énergie atomique nigériane a annoncé mardi 14 avril la signature d’un pacte avec l’énergéticien Rosatom pour la fourniture de quatre centrales nucléaires. Après l’Afrique du Sud, un autre pays africain pourrait donc exploiter l’énergie atomique.
La plus grosse économie africaine est confrontée à un défi prioritaire en matière de gestion énergétique. En dépit de grandes ressources en pétrole et en gaz naturel, le Nigeria ne parvient pas à satisfaire l’ensemble de la demande en électricité de sa population, 50% des Nigérians n’étant pas connectés au réseau, et les black-outs sont de plus en plus fréquents.
Pour accroître rapidement ses capacités de production électrique tout en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre, le gouvernement nigérian souhaite ainsi avoir recours au nucléaire. Une aubaine pour le russe Rosatom qui, après avoir conclu l’an dernier des accords pour construire des réacteurs en Hongrie, en Inde, en Iran et en Jordanie, veut continuer de renforcer sa présence à l’international.
C’est dans cette optique qu’un pacte a été signé entre les deux parties. Si les négociations sont encore en cours, portant notamment sur la question des modalités de financement, on sait d’ores et déjà que Rosatom construirait et exploiterait quatre centrales nucléaires si le projet se concrétise.
La première d’entre elles serait mise en service en 2025, et les quatre seraient opérationnelles à l’horizon 2035. Au total, ces 4.800 MW de capacités de production représenteraient un investissement de 80 milliards de dollars
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