Les ingénieurs d’EDF et leurs collaborateurs sont de retour sur le terrain pour entamer la troisième et dernière phase du chantier de modernisation du complexe hydroélectrique de Tignes-Malgovert. Un chantier de grande envergure entamé par EDF en 2013. Afin de mener à bien les dernières opérations au niveau du barrage de Tignes, la retenue a été abaissée à son niveau minimum et la centrale hydroélectrique de Malgovert a été stoppée.

Afin de permettre à ses équipes de reprendre les travaux sur les conduites forcées de la centrale de Malgovert (située en Savoie, dans la commune de Séez), EDF a procédé à l’abaissement du niveau de la retenue du barrage de Tignes. Pendant plusieurs mois, l’eau ne circulera donc plus dans les conduites forcées et n’alimentera pas les turbines de la centrale.

Cette opération était absolument nécessaire pour permettre de clôturer le chantier d’optimisation de la gestion de la retenue du barrage de Tignes. Les équipes de l’électricien français doivent désormais mener à bien les dernières interventions avant le remplissage naturel (fonte des neiges) de cette retenue d’une capacité de 235 millions de mètres cube.

D’ici la remise en service des conduites (prévue à l’automne/hiver 2015) les équipes d’intervention vont procéder au renforcement de la peinture à l’intérieur de chacune des deux conduites (une opération qui nécessitera le traitement d’une surface de 3.600 m²) ainsi que le remplacement des vannes de tête (fabriquées par Neyrpic en 1951, et installées tout en haut des conduites). Enfin, divers travaux de génie civil et de nombreuses interventions de modernisation sur l’ensemble du complexe sont également programmés.

Le complexe hydroélectrique de Tignes-Malgovert se compose d’une vingtaine de prises d’eau, de plusieurs barrages ainsi que de sept centrales hydroélectriques. Il permet à EDF de produire annuellement quelques 900 GWh d’électricité qui alimentent 340.000 personnes. Le barrage de Tignes, perché à 1.600 mètres d’altitude (le plus haut de France), est la clef de voute de ce complexe.

Crédit photo : Daniel Reversat