Le Brésil fait actuellement face à l’une des plus graves sécheresses auxquelles elle a été confrontée au cours de son histoire. Résultat : les usines hydroélectriques de plusieurs Etats génèrent peu d’électricité, ralentissant l’activité économique.
Depuis plusieurs mois, le Brésil est frappé par une phase de sécheresse sans précédent. A Sao Paulo, la ville la plus peuplée du continent sud-américain, la plus touchée par ces conditions climatiques, la consommation d’eau a été réduite de 25% par rapport au niveau atteint au mois de janvier 2014.
Par conséquent, les foyers brésiliens sont fréquemment confrontés aux pénuries d’électricité. Agriculteurs et industriels peinent à maintenir leurs niveaux de production habituel. In fine, c’est toute l’activité de la septième puissance économique mondiale qui fonctionne au ralenti.
Dernièrement, c’est à Rio de Janeiro que la sécheresse s’est particulièrement faite ressentir. Il n’y a quasiment pas plu depuis le début du mois de janvier, et les températures avoisinent les 40°C. D’où une augmentation de la demande d’électricité, pour alimenter les systèmes de climatisation par exemple.
Mais dans ces conditions, il est de plus en plus difficile de répondre à la demande. Le principal barrage de l’Etat de Rio de Janeiro (16 millions d’habitants), qui alimente l’usine hydroélectrique de Paraibuna, a du être débranché mercredi 21 janvier, en raison du bas niveau d’eau de son réservoir. Quant au niveau des trois autres barrages qui approvisionnent l’Etat de Rio, il n’est pas guère plus élevé, souligne l’Opérateur national du système électrique.
En attendant une amélioration des conditions climatiques, les autorités locales élaborent différentes stratégie pour faire face aux pénuries d’eau, d’électricité, et aux fortes chaleurs (rationnements, campagnes pour encourager les « gestes citoyens », etc.).
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