Ségolène Royal et Emmanuel Macron ont dévoilé mercredi 22 octobre 2014 les quatre nouveaux lauréats d’un appel à manifestation d’intérêts lancé dans le but de développer une filière française des énergies renouvelables marines innovante et performante.
Mis en place par l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) en 2013, cet appel à manifestation d’intérêt avait déjà sélectionné deux projets en avril 2014. En présentant quatre nouveaux projets, la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, et le ministre de l’économie Emmanuel Macron, portent à six le nombre de projets soutenus par l’Etat dans le cadre de cet AMI et cherchent à mettre à profit, pour la transition énergétique, les 11 millions de km2 de surface maritime de la France.
Les six projets retenus touchent à une large palette d’énergies marines renouvelables en s’attelant à développer la fiabilité, l’efficacité et la compétitivité de l’énergie hydrolienne marine, de l’éolien flottant et de l’énergie thermique des mers.
L’énergie hydrolienne marine est au cœur des projets Prismer et Pile & Tide, sélectionnés en avril, tandis que les développeurs du projet SeaTC ont choisi de travailler sur l’amélioration des connexions sous-marines entre les générateurs offshore et les raccordements aux réseau électriques terrestres.
De leur côté, les projets OCEAGEN et SEA REED cherchent tous les deux à développer l’éolien flottant. Le premier s’attaque à la réduction des coûts de cette technologie en développant à l’échelle réelle et industrielle une fondation flottante en béton. Le deuxième, spécialisé dans les fermes éoliennes offshore flottantes installés en zones maritimes éloignées et profondes, veut créer « une solution d’éolienne flottante semi-submersible industrialisable et compétitive. »
Finalement, le projet MARLIN œuvre au développement technologique de l’énergie thermique des mers (ETM) dans le but d’arriver, à terme, à produire des centrales ETM en série. Le cœur du travail de MERLIN porte sur les conduites d’eau profondes et les échangeurs thermiques.
Le montant total d’investissement de ces six projets frôle les 94 millions d’euros, dont 33,3 millions seront attribués par le gouvernement dans le cadre du Programme d’Investissements d’avenir. Selon les mots conjoints des ministères de l’Ecologie et de l’Economie, cet investissement « contribue à faire des énergies marines une filière industrielle émergente stratégique pour la France. »
Crédits photo : DCNS
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