La toute première Solarbox est entrée en fonctionnement mercredi 1 octobre à Tottenham Court Road. C’est en effet au cœur d’une des avenues les plus fréquentées du centre de Londres qu’a été inaugurée cette cabine solaire de rechargement pour mobiles et tablettes, qui présentent les mêmes courbes que les mythiques cabines téléphoniques britanniques. Mais avec une grosse différence : sa couleur verte.
Depuis l’avènement des téléphones portables, les célèbres cabines téléphoniques rouges de la capitale anglaise sont petit à petit tombées en désuétude. Elle n’ont plus guère d’intérêt, si ce n’est pour les touristes à la recherche d’une photo so british. Afin de redonner un peu d’éclat à ce patrimoine de la culture britannique, deux diplômés de la London School of Economics ont eu l’idée de les recycler en « boîte solaire ».
La SolarBox de Kirsty Kenney et Harold Craston permet donc de recharger un téléphone portable, une tablette ou tout autre appareil mobile grâce à un panneau solaire installé sur le toit de la cabine. Et pour témoigner de ses vertus écologiques et environnementales (énergie renouvelable, faible émission de CO2), l’installation a été repeinte en verte. Gratuit et disponible 24/24 grâce à des batteries de stockage de l’énergie, le service est financé par un système d’affichage publicitaire (un écran affiche des messages d’annonceurs pendant la recharge).
Finaliste du concours des entrepreneurs aux innovations à faibles émissions carbone et soutenu financièrement par le maire de Londres (Boris Johnson), le système SolarBox va se déployer aux quatre coins de Londres dans les mois à venir. 6 cabines téléphoniques vertes sont d’ores et déjà prévues dans les rues de Londres.
Pour la petite histoire, les fameuses cabines rouges ont été conçues en 1963 au moment du jubilé du couronnement de George V. Lorsque leur production s’est terminée, en 1968, elles étaient au nombre de 70.000 sur les pavés londonien. En plus du concept SolarBox, d’autres cabines se sont vues attribuées une seconde vie (épicerie, galerie d’art) parfois même de manière bien surprenante (un mini-pub).
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