Selon les termes de l’accord signé en mars, le partage de Dalkia est désormais effectif : EDF hérite de l’activité France de Dalkia alors que Veolia Environnement met la main sur l’activité à l’international. Avec pour les deux nouvelles entités de belles perspectives de développement : l’activité des services (réseau de chaleur, réseau de froid, éclairage public, solutions d’efficacité énergétique…) est aujourd’hui l’une des plus dynamiques dans le secteur de l’énergie, en raison du besoin croissant d’améliorer l’efficacité énergétique et de réduire les émissions de CO2.
En France, où la croissance du marché des services énergétiques est comprise entre 5 et 6%, EDF continuera de proposer des services énergétiques sous le nom de Dalkia (15.500 salariés en comptant ceux de la filiale Citelum dédiée à l’éclairage public). Mais cela n’empêchera pas Dalkia de viser les marchés internationaux, où cette activité est également en plein développement.
« Nous prévoyons de nous développer naturellement d’abord dans les pays où EDF est déjà présent, à savoir l’Italie, la Pologne, la Belgique ou le Royaume-Uni, aussi bien par croissance organique que par acquisitions », explique Jean-Michel Mazalérat, nommé à la tête de Dalkia France par le PDG d’EDF Henri Proglio qui a mené le dossier de rachat de Dalkia. Il faut dire que Jean-Michel Mazalérat connaît bien la maison, puisqu’il en est l’ancien directeur général adjoint.
Avec Dalkia dans son giron, EDF devrait faire passer son chiffre d’affaires dans le domaine des services énergétique de 1,2 à 5 milliards d’euros. Avec l’espoir affiché d’atteindre 8 milliards d’euros en 2020 pour grignoter l’avance pris par Cofely (le leader français avec 15 milliards de chiffres d’affaires en 2013) et créer des emplois supplémentaires.
Pour y parvenir, l’appui d’un acteur internationalement reconnu comme EDF sera un atout, pense Jean-Michel Mazalérat : « Nous allons bénéficier de notre adossement à un très grand groupe, très présent auprès des collectivités locales, et d’un réel changement de dimensions en recherche et développement ».
Laisser un commentaire