Une convention de partenariat entre l’Algérie et l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (Cern) a été signée à l’occasion de la visite à Alger d’une délégation de l’organisation, les 25 et 26 mai dernier. Destiné à renforcer les liens de coopérations sur le plan technologique, cet accord prévoit notamment une participation accrue des chercheurs algériens dans l’ensemble des projets du Cern.
Et en effet, comme le précise la convention, les chercheurs mais également l’ensemble des doctorants et ingénieurs algériens seront désormais «impliqués de manière effective dans des activités expérimentales du Cern, reconnu comme milieu d’échanges où évoluent des compétences».
Ils pourront bénéficier d’une «formation, d’acquisition de connaissances en technologies de pointe et d’un savoir-faire significatif dans les domaines les plus divers». On retrouve notamment parmi les domaines d’études cités l’optique de précision, la supraconductivité, la physique de l’ultravide ou encore la physique des couches minces.
Un programme de coopération donc qui semble le bienvenu pour l’Algérie alors que le ministre de l’Energie et des Mines Yousef Yousfi a récemment annoncé la volonté de son pays de mettre en service une centrale nucléaire d’ici 2025. Confronté à une hausse constante de sa demande en électricité, l’Algérie voit dans le nucléaire l’opportunité de répondre à la demande tout en diversifiant son mix énergétique.
Le gouvernement a d’ailleurs créé un Institut National de Génie Nucléaire dont la mission sera de former les ingénieurs et les techniciens indispensables au bon fonctionnement de la future centrale. De plus, l’Algérie pourra compter sur ses 29.000 tonnes de réserves prouvées d’uranium (volume permettant de faire tourner deux réacteurs de 1.000 MW pendant 60 ans).
Crédits photo : Torkild Retvedt
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