Bien que le groupe EDF ait récemment été sélectionné par Londres pour construire deux réacteurs EPR, son action outre-Manche ne se résume pas à l’énergie nucléaire. En témoigne le lancement de deux nouvelles installations mercredi : le parc éolien offshore de Teesside et la centrale à cycle combiné gaz de West Burton.
Situé au nord-est de l’Angleterre, le parc éolien offshore de Teesside permettra d’alimenter environ 40.000 foyers en électricité d’origine renouvelable grâce à ses 27 éoliennes d’une puissance cumulée de 62 MW.
Alors que la France doit construire ses quatre premiers parcs éoliens en mer d’ici la fin de la décennie (dont trois seront justement érigés par EDF Energies Nouvelles), le Royaume-Uni possède déjà une impressionnante capacité offshore de 3.500 MW, en incluant Teesside.
La centrale thermique à cycle combiné gaz de West Burton B (Nottinghamshire) pourra quant à elle alimenter pas moins de 1,5 millions de foyers en électricité grâce à sa puissance de 1.300 MW. La technologie utilisée, la même que celle employée par EDF pour moderniser son parc thermique en France, propose un excellent rendement énergétique. La combustion du gaz naturel émet par ailleurs deux fois moins de CO2 que celle du charbon.
Ces deux nouvelles installations inaugurées en présence du ministre britannique de l’énergie Michael Fallon et du PDG du groupe électricien français Henri Proglio illustre la volonté de diversification et de sobriété énergétiques de Londres. L’éolien offshore, le gaz naturel ou encore le nucléaire sont autant de moyens retenus par le Royaume-Uni pour réduire la part du charbon dans son mix énergétique et assurer le relais de ses centrales thermiques vieillissantes.
Le Royaume-Uni est le second marché d’EDF, après celui de la France. La filiale britannique du groupe y a investi pas moins de 3,5 milliards de livres au cours des trois dernières années.
Crédits photo : EDF
