Montebourg défend les intérêts de la filière nucléaire française en Turquie - L'EnerGeek

Montebourg défend les intérêts de la filière nucléaire française en Turquie

arnaud_montebourg_photoPartiSocialisteLe déplacement d’Arnaud Montebourg en Turquie n’a pas seulement vocation à réchauffer les relations entre la France et la Turquie, tendues depuis ces dernières années, d’une part en raison du refus d’Ankara de reconnaître le génocide arménien, d’autre part car la France est contre l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne. Le ministre du Redressement Productif est venu défendre les intérêts des entreprises hexagonales, et plus particulièrement de la filière nucléaire.

Il faut dire que l’enjeu est important en Turquie, puisque Ankara compte mettre en service 4 réacteur moyenne puissance Atmea d’ici 2024. Les groupes français AREVA et GDF-Suez sont certes d’ores et déjà en négociations exclusives pour la livraison de ces unités nucléaires de 1150 MW, mais les discussions commerciales sont toujours en cours.

Pour ce contrat, les deux entreprises françaises se sont associées aux Japonais Mitsubishi (avec lequel Areva a développé le réacteur Atmea depuis 2007) et Itochu.

La centrale de Sinop, au bord de la Mer Noire, devrait être la deuxième centrale nucléaire turque à être mise en service, après celle d’Akkuyu qui devrait être reliée au réseau électrique d’ici 2020.

Rédigé par : arthur-leroy

Avatar
ven 3 Juin 2016
Le groupe EDF a inauguré, mercredi 1er juin, un nouveau réacteur nucléaire miniature destiné à étudier les effets du vieillissement du béton utilisé dans les centrales nucléaires. Cette maquette, unique au monde, baptisée « Vercors », permettra la mise en…
ven 16 Juin 2017
A l’arrêt depuis le mois de février dernier dans le cadre de sa troisième visite décennale, le premier réacteur de la centrale nucléaire de Saint-Alban, en Isère, bénéficie d’un programme de maintenance et de modernisation complet prévu dans le cadre…
lun 25 Août 2014
Les Etats-Unis ont beau disposer d’une nouvelle manne, les pétroles et gaz de schiste, et développer rapidement les énergies nouvelles, ils ne renoncent pas pour autant à l’énergie nucléaire. Le département américain de l’énergie (DOE) vient d’allouer une somme de…
ven 5 Fév 2016
A la toute fin du mois de janvier, les principaux responsables du site nucléaire de Flamanville ont dressé devant la presse les perspectives pour 2016. Entre l’exploitation des réacteurs installés et l’avancement du chantier de l’EPR, les agents d’EDF ont…

COMMENTAIRES

  • Un individu qui ne sera pas toujours ministre et qui tient à préserver ses arrières dans son fiel électoral nucléarisé, avec Areva à St Marcel entre autres.

    De son côté, en dehors des questions de prestige, avec les habituelles oeillères de pensée, la Turquie n’a pas besoin du nucléaire.

    En s’aidant du savoir-faire allemand, la Turquie pourrait déjà produire son kWh d’électricité entre 6,6 c€ (au sud) et 8,1 c€ (au nord), ce qui est beaucoup moins cher qu’avec le réacteur nucléaire Atmea (9,1 c€ promis, bien plus réel).

    http://energeia.voila.net/electri2/mediterranee.htm

    Lorsque le solaire aura pris davantage d’importance, avec un plus important pourcentage dans la production, il sera temps de penser au stockage.

    En 2020, pour la Turquie, le kWh photovoltaïque associé au stockage quotidien sera encore moins cher que le kWh nucléaire

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.