Le 12 septembre l’ASN a demandé à EDF d’appliquer une surveillance renforcée des eaux souterraines de la centrale nucléaire du Tricastin, dans la Drôme, où l’électricien à détecté en juin « une présence anormale » de tritium dans les eaux souterraines situées sous la centrale. Le garant de la sûreté nucléaire exige que les équipements à l’origine de cette anomalie soient mis en conformité « au plus vite ». Contenues dans une enceinte en béton, les eaux souterraines où la présence anormale de tritium a été détectée n’ont pas de contact avec l’environnement extérieur de la centrale.
L’enceinte géotechnique, sur laquelle la centrale du Tricastin est construite, est une paroi en béton de 60 centimètres d’épaisseur et de 12 mètres de profondeur qui entoure les bâtiments de la centrale. Elle permet d’isoler de l’environnement extérieur le sous-sol et les eaux souterraines qui se trouvent sous la centrale.
Les eaux souterraines de la centrale sont soumises à des contrôles et rejetées en dehors de l’enceinte géotechnique après contrôle et dans le respect de la réglementation. EDF rappelle qu’elles « ne font l’objet d’aucun usage direct, ni pour l’eau potable, ni pour les besoins agricoles ».
Selon le directeur de la centrale du Tricastin, Laurent Delabroy, « il n’y a aucun impact sur l’environnent, on effectue des mesures renforcées à l’intérieur et à l’extérieur, on a des mesures journalières et on tient l’ASN informée régulièrement ».
Émis par l’activité des réacteurs nucléaires, le tritium est de l’hydrogène radioactif ayant une faible toxicité pour l’homme et pour l’environnement.
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