L’énergie éolienne, tout comme l’énergie solaire, présente le désavantage d’avoir une production d’électricité intermittente. Les éoliennes ne produisent en effet de l’électricité que lorsqu’il y a suffisamment de vent. Leur production ne correspond donc pas toujours au besoin en électricité et est parfois gaspillée parce qu’elle ne peut être que difficilement stockée. Face à ce problème, le groupe américain IBM vient de présenter « Hyref » (Hybrid Renewable Energy Forecasting), une solution qui permet de prévoir la production d’un parc éolien et de mieux l’intégrer dans le réseau électrique.
[stextbox id= »info »]Technologie analytique et modélisation météorologique[/stextbox]
Hyref se base sur des outils de modélisation météorologique, comme une technologie avancée d’imagerie des nuages et des caméras orientées vers le ciel qui permettent de suivre en temps réel le mouvement des nuages. IBM a également intégré des capteurs à sa solution. Fixés sur les turbines, ils surveillent la vitesse du vent, sa température et sa direction.
Grâce à une technologie analytique qui analyse l’ensemble de ces données, la technologie d’IBM est capable de donner toutes les 15 minutes des prévisions météorologiques locales très précises et qui peuvent aller jusqu’à un mois.
« Nous avons développé un système intelligent qui combine la prévision à la fois du temps et de l’énergie générée », se targue IBM.
[stextbox id= »info »]Une technologie expérimentée en Chine [/stextbox]
IBM met actuellement sa technologie de prévision en application dans le cadre de la première phase du projet chinois Zhangbei, un parc de production électrique d’une capacité de 213 MW qui combine des installations éoliennes et photovoltaïques.
L’objectif est d’augmenter de 10% l’intégration de la production d’énergie renouvelable dans le réseau électrique chinois. Ce supplément d’énergie subviendrait, selon IBM, aux besoins de plus de 14.000 foyers chinois.
«Les données associées à la modélisation et aux prévisions météorologiques générées par HyRef permettront d’améliorer considérablement [le processus d’intégration des énergies renouvelables au réseau] et de faire un pas de plus vers la maximisation du potentiel des énergies renouvelables », indique Mac Ginn, Président Directeur Général de l’American Council On Renewable Energy (ACORE.
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