Lundi 19 août, le gouvernement faisait sa rentrée des classes lors d’un séminaire sur le thème « La France en 2025 ». Axe essentiel de la stratégie nationale sur le long terme, la transition écologique et énergétique a fait l’objet de réflexions et de propositions qui seront débattues lors de la prochaine Conférence environnementale (20-21 septembre) puis au Parlement avec un projet de loi présenté à l’automne.
A l’occasion du séminaire de rentrée, les ministres ont rendu leurs travaux au Premier ministre Jean-Marc Ayrault et au Président de la République François Hollande pour exposer leur vision de la France d’ici 10 ans.
L’un des cinq grands axes stratégiques retenus par le chef de l’Etat est celui d’une transition énergétique et écologique réussie : « une politique énergétique est, par définition, celle du temps long. C’est maintenant que nous devons amplifier la diversification de nos sources d’énergie, et engager la sobriété énergétique », a déclaré François Hollande. Le Premier ministre a, quant à lui, affirmé sa volonté de développer « un modèle soutenable, capable d’assumer le défi de la transition écologique, du respect de la biodiversité ».
Parmi les contributions publiées par l’hebdomadaire Le Point, celles du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg et de la ministre du Logement Cécile Duflot. Le premier a insisté sur la nécessité de développer « une offre mondiale en matière d’énergies renouvelables et de smart grids » ; la seconde a pointé du doigt les menaces pesant sur la biodiversité et souhaite limiter l’artificialisation des territoires et l’étalement urbain.
Une certitude : les travaux relatifs à la transition écologique ne se cantonneront pas au ministère de l’Ecologie. Comme le rappelle l’ex-ministre et députée des Deux-Sèvres Delphine Batho, « l’écologie n’est pas un enjeu sectoriel ». La veille du séminaire, quatre ministres avaient co-signé une lettre publiée dans le Journal du Dimanche pour interpeller le Premier ministre sur l’urgence de la transition écologique : il faut selon eux agir en faveur d’une « évolution rapide » du système productif afin d’éviter que « l’accès aux ressources ne soit une cause de conflits et d’inégalités nouvelles ».
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