Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) vient de remettre un rapport au ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Philippe Martin, et au ministre délégué en charge de la Mer, Frédéric Cuvillier. Les professionnels des énergies marines proposent 17 mesures afin de développer une stratégie ambitieuse contribuant à la transition énergétique française.
Les 17 mesures, d’ordre législatif et réglementaire, visent à « accélérer le développement » de l’éolien en mer et des énergies marines renouvelables.
Alors que le gouvernement a fixé un objectif de 6.000 MW d’éolien maritime à l’horizon 2020, le SER souhaite aller plus loin et propose un objectif à plus long terme de 15.000 MW d’ici 2030.
Pour répondre à la volonté du Président de la République de créer un « choc de simplification », le SER articule ses propositions autour de trois axes : simplifier les procédures d’autorisation des projets, préciser et améliorer les modalités de la participation du public et, enfin, anticiper et faciliter le raccordement des parcs au réseau.
Certes, comme le précise le syndicat dans un communiqué, « le gouvernement a récemment affiché l’ambition de la France de devenir leader dans le secteur ». Mais « la complexité administrative actuelle rallonge considérablement les délais de réalisation des projets industriels en mer ». Le SER propose notamment une modification de l’article L.511-1 du Code de l’énergie afin de « clarifier » le régime d’autorisation pour l’utilisation de l’énergie des marées.
Jean-Louis Bal, président du SER, explique que « la mise en œuvre de ces mesures pour accélérer le déploiement de l’éolien en mer, mais également de l’hydrolien, et à moyen terme des technologies houlomotrices et ETM (énergie thermique des mers) marquerait une étape importante en donnant à notre pays les moyens de ses ambitions ».
En septembre, le SER devrait proposer au gouvernement un plan de relance pour atteindre 23% d’énergies renouvelables à l’horizon 2020.
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