Vendredi 19 juillet, le Japon inaugurera une centrale photovoltaïque flottante. Elle a été livrée par une PME française. Est-ce-que ce type de centrale va pouvoir se généraliser sur l’ensemble des territoires ?
[stextbox id= »info »] La centrale d’Okegawa [/stextbox]
C’est la plus grande centrale photovoltaïque flottante du monde, avec une puissance est de 1,2 MWc (méga-watt crête).
Elle se trouve dans un bassin d’irrigation de trois hectares, qui est située à Okegawa, dans le centre du Japon. Elle est constituée de 4.600 modules poly-cristallins.
Ce genre d’installation est une aubaine pour ce pays : depuis Fukushima, la demande en énergie solaire a explosé, alors que le manque de place sur le territoire est bien réel.
[stextbox id= »info »]Le photovoltaïque sur l’eau [/stextbox]
Ciel & Terre, la PME lilloise qui a conçu cette centrale, développe déjà d’autres projets de centrales flottantes.
L’avantage principal du photovoltaïque flottant, c’est que le rendement n’est pas touché par le mouvement que peuvent avoir les panneaux, à cause des vaguelettes.
Au contraire, être sur une surface froide permet de mieux profiter de la chaleur des rayons du soleil. Par contre, il est évident que les panneaux ne peuvent pas être installés dans des grands courants, ou dans des endroits très agités (comme la mer : les vagues et le sel corrosif auraient rapidement raison des panneaux).
Le fait d’installer une centrale photovoltaïque permettra d’ailleurs de valoriser de nombreux lacs de carrière. Il s’agit de l’endroit idéal pour les poser. En France, de nombreux points d’eau douce répondent aux exigences : près de 2.000 MW pourraient être installés, selon Ciel & Terre.
Cependant, cette PME vise surtout les pays d’Asie pour installer ses flotteurs : il n’y a pas besoin de permis de construire pour ce type d’installation, contrairement à la France.
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