Au cours de l’assemblée générale d’EDF qui s’est tenue la semaine dernière, le PDG du groupe EDF a défendu la stratégie industrielle de l’électricien français. Si Henri Proglio s’est félicité des récents investissements sur de nouveaux marchés, il a rappelé que la France et l’Europe restaient les priorités du groupe.
Les investissements du groupe EDF ont augmenté de 12% en 2012. L’électricien français poursuit notamment son développement dans le domaine des énergies renouvelables à l’étranger. Grâce aux énergies nouvelles, EDF s’est récemment implanté sur de nouveaux marchés : le Maroc, Israël, l’Afrique du Sud.
Cependant, au cours de l’assemblée générale d’EDF du 30 mai, Henri Proglio a répété que la France demeurait la priorité du groupe. Sur les 12 milliards investis en 2012, 8 milliards l’ont étés sur le territoire français.
Cet ancrage national se poursuit avec la transition énergétique, avec par exemple le contrat signé le mois dernier entre EDF et la métropole niçoise. L’électricien s’est engagé à renforcer son accompagnement des collectivités locales qui souhaitent mener à bien des projets d’efficacité énergétique : construction d’éco-quartiers, optimisation du potentiel offert localement par les énergies renouvelables.
Selon Henri Proglio, la transition énergétique française doit déboucher sur « une vraie complémentarité entre mix national et local » en allant « d’un modèle traditionnel de production centralisée vers un modèle construit sur un équilibre nouveau ».
L’Europe reste également un territoire prioritaire pour le groupe, et Henri Proglio n’a pas botté en touche au sujet des futures centrales nucléaires en Grande-Bretagne, dont le prix de rachat de l’électricité est actuellement en cours de négociation :
« Nous avons un intérêt majeur pour le nucléaire britannique mais nous n’irons pas sans pouvoir garantir de manière formelle la rentabilité de ce projet ».
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