Acteur essentiel dans le secteur des énergies marines renouvelables (EMR), l’Institut France Energies Marines est en charge de projets de recherche et de développement afin de stimuler le potentiel énergétiques des littoraux français.
C’est une intention politique nationale et européenne qui sous-tend la création de cet institut. Ainsi en 2007, la parution de livre bleu confirme la volonté de la communauté européenne de valorisation des littoraux sur le plan énergétique. En 2009, le Grenelle de l’environnement et de la mer met en avant une stratégie nationale pour les Energies marines nationales, prenant conscience de la superficie du territoire maritime français, qui est le plus grand au monde.
Le gouvernement lance donc en 2010 un appel à projet sur les Instituts d’Excellence en matière d’énergie décarbonnées (IEED). Le projet France Energie Marines qui est en fait un large partenariat public-privé voit le jour en 2011 et est labélisé IEED en mars 2012. Ce partenariat regroupe une vingtaine d’acteurs industriels (Alstom, Areva, EDF Energies Nouvelles), des institutions scientifiques (ENS Cachan-Bretagne) et des collectivités territoriales dont beaucoup de régions littorales françaises.
Cette labellisation permet à l’Institut de bénéficier d’un budget de 130 millions d’euros sur 9 ans. France Energies Marines a annoncé le lancement de plusieurs projets de recherche ainsi que la mise en place de démonstrateurs sur des sites un peu partout en France.
[stextbox id= »info »]5 sites d’essais[/stextbox]
– Le site houlomoteur du Croisic
Basé au large du Croisic (Loire-Atlantique), ce système houlomoteur a pour but de tester la fiabilité du matériel dans un environnement maritime et d’évaluer la disponibilité des ressources en énergie houlomotrice. Le site est raccordé par un câble de 8 kilomètres au réseau ERDF et devrait fonctionner mi-2013.
– Le site hydrolien de Paimpol-Bréhat
Ce projet-pilote, basé sur la côte nord de la Bretagne, doit réaliser des tests sur du matériel hydrolien. Les deux hydroliennes tests reliées au réseau devraient fonctionner à la fin de l’année 2013.
– Le site hydrolien de l’estuaire de la Gironde
Une hydrolienne d’une puissance maximale de 250 kilowatts devrait voir le jour courant 2014. Située entre les rives de l’estuaire, cette hydrolienne fonctionnera grâce à la houle du plus grand estuaire européen.
– Les sites éoliens flottants offshores
Les deux sites éoliens flottants offshore de Fos sur Mer et de Groix seront les derniers sites à être mis en place. Celui de Fos testera une éolienne flottante à axe vertical et sera opérationnel à la fin de l’année 2014. Le site de Groix fait l’objet du développement d’une ferme éolienne offshore devrait lui voir le jour à l’horizon 2016.
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