Jeudi 28 mars, GDF Suez et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) ont signé un nouvel accord de coopération portant sur la recherche et le développement de l’énergie nucléaire.
D’une durée de 5 ans, cette convention renouvelle l’accord qui liait le CEA et GDF SUEZ depuis 2007. Elle porte, entre autres, sur :
– l’amélioration des performances et de la sûreté des réacteurs
– le démantèlement, la déconstruction et l’assainissement d’installations nucléaires
– la maîtrise de la radioprotection, de la gestion des rejets et des déchets
– les développements en matière de gestion du combustible et du cycle associé
– le développement de la connaissance des phénomènes d’évolution des matériaux, équipements et composants, y compris les cuves et structures internes.
Une attention particulièrement devrait être accordée à ce dernier axe de recherche, sachant que deux réacteurs gérés par GDF SUEZ en Belgique sont à l’arrêt depuis l’été dernier suite à la découverte de microfissures sur les cuves.
Malgré ces difficultés, le groupe, qui exploite au total 7 réacteurs (tous en Belgique) entend poursuivre ses activités dans la filière nucléaire. Il est notamment candidat à la construction d’une centrale nucléaire en Turquie.
« GDF SUEZ entend continuer à valoriser ses compétences techniques et humaines dans le secteur, et maintenir le nucléaire dans son mix énergétique de production d’électricité dans un souci de compétitivité et d’équilibre de ce mix » précise un communiqué du groupe.